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Grossesse et antidépresseurs : des risques de malformations congénitales

Publié le par Candice Satara-Bartko

L’utilisation de certains antidépresseurs pendant la grossesse augmente faiblement le risque de malformations chez le bébé, selon une étude publiée le "British Medical Journal".

La prise d’antidépresseurs pendant la grossesse peut-elle avoir des conséquences sur le bébé à naître ? C’est une question que se posent régulièrement les scientifiques. Une récente étude menée par des chercheurs américains et canadiens révèle qu’il existe bien un risque de malformations congénitales avec certains médicaments. L’étude suggère en effet un lien entre la fluoxétine (Prozac) et l’apparition de malformations du cœur et du crâne (craniosténose). Une association entre la prise de paroxétine (Deroxat) et l’apparition de malformations du cœur, du cerveau, du crâne et de la paroi abdominale, a également été relevée. Néanmoins, rassurent les chercheurs, « les risques sont faibles ». « Pour les enfants de mères qui prennent de la paroxétine (Deroxat) en début de grossesse, le risque de développer une anencéphalie (malformation crânienne) est compris entre 2 et 7 pour 10.000. Celui de présenter une malformation cardiaque compris entre 10 et 24 pour 10.000 ». A noter qu'une autre étude, publiée en 2014, avait mis en évidence des liens entre la prise d’antidépresseurs pendant le premier trimestre de la grossesse et l’hyperactivité chez l’enfant. Pour l’heure néanmoins, les antidépresseurs ne sont pas contre-indiqués pendant la grossesse. Il est même déconseillé d’arrêter son traitement. "Des études supplémentaires sont nécessaires pour permettre aux femmes et à leurs médecins de prendre les décisions les plus sures pour traiter de manière appropriée la dépression ou d'autres troubles de santé mentale pendant la grossesse", concluent les chercheurs.

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