Une étude menée par le professeur de psychologie Tony Cassidy de l'Université d'Ulster, en Irlande du Nord, dévoile que les personnes ayant vécu avec au moins une sœur dans leur enfance sont plus « aptes au bonheur » par la suite. Pour arriver à cette conclusion, 600 jeunes adultes, âgés de 17 à 25 ans, ont été interrogés sur la composition de leur famille, et leur "bien-être émotionnel". Résultat : ceux ayant grandi avec au moins une sœur sont généralement les plus heureux. Le Pr Cassidy explique que "les sœurs encouragent visiblement plus à la communication et à la cohésion dans les familles. Or, l'expression des émotions est fondamentale pour une bonne santé psychologique." L’auteur constate aussi que « les femmes ayant des sœurs tendent à être plus indépendantes et plus accomplies ». Une corrélation encore plus élevée a été observée chez des jeunes issus de familles recomposées. « Ce qui nous fait supposer que les sœurs ont tendance à s'appuyer plus les unes sur les autres en cas de divorce », précise Tony Cassidy.
Selon cette étude, les femmes qui ont tendance à parler beaucoup plus, à se confier, à exprimer leurs sentiments entretiendraient « la bonne santé psychologique de leur entourage ».
Du côté des hommes, ceux qui n'avaient que des frères obtenaient les résultats les plus faibles concernant leur niveau de bienêtre. Quant aux enfants uniques, qui compensent, selon l’auteur, par leurs relations sociales en dehors du cercle familial, ils n’ont obtenu généralement que « la moyenne » sur le plan du bonheur et de l'optimisme.
Source : Université d'Ulster