Après deux ans de procédure, l’affaire est résolue : une enfant de 22 mois aura les noms de 3 parents sur son livret de famille, celui de ses deux mamans et celui de son père biologique. L’histoire est la suivante : un couple de lesbiennes mariées a fait appel à un ami homosexuel pour un don de sperme. L’adoption de l’enfant par la deuxième maman avait été acceptée par un juge du comté de Miami-Dade. Après avoir eu recours à cette insémination artificielle, les deux femmes de 43 et 38 ans ont expliqué qu’un accord verbal avait été passé avec leur ami. Il avait été convenu que l’enfant serait élevé par les deux femmes. Peu après cette déclaration, le donneur a revendiqué sa paternité et souhaitait être reconnu comme père de l’enfant et non comme un simple donneur de sperme anonyme. La décision du juge a été rendue : les 3 noms seront inscrits sur le certificat de naissance et sur le livret de famille de l’enfant. De plus, les deux femmes seront les seules dépositaires des droits parentaux, mais le père biologique aura un droit de visite. Cependant, il n’aura pas à participer financièrement à l’éducation de la fillette. Le juge a-t-il souhaité donner raison au père ou a-t-il pensé qu’il était dans l’intérêt de l’enfant d’avoir accès à la totalité de ses origines ? Question primordiale à l’heure où en France, le possible accès des couples de lesbiennes à la PMA fait débat.
Source : TF1