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Fin des accouchements à la maternité de la Côte Fleurie

Publié le par Chloé Margueritte

L’hôpital de la Côte fleurie, près d’Honfleur, n’assurera plus les accouchements dans sa maternité puisque la sécurité des patientes n’est plus garantie, faute de personnel suffisant, a annoncé l’Agence régionale de santé.

Plus aucun bébé ne naît, depuis hier, à la maternité du centre hospitalier de la Côte fleurie. Les naissances ne peuvent plus être assurées par la maternité car elle manque de médecins et qu’elle ne parvient pas à en recruter assez. La sécurité n’est donc plus optimale pour le déroulement des accouchements et des soins, a annoncé l’Agence régionale de santé. Les femmes qui devaient accoucher dans les prochains jours ont été redirigées vers d’autres maternités proches. La décision a été précipitée hier, à 18h, alors que l’établissement avait obtenu un sursis de deux mois par l’Agence régionale de santé (ARS), et devait encore faire ses preuves jusqu’au 30 novembre prochain. C’est finalement le Directeur de la communauté hospitalière qui a pris la décision, confirmée par l’ARS : « Cette décision, nécessitée par des impératifs de sécurité qui ne pourront plus être respectés au-delà du 20 octobre, a été prise de manière responsable par le Directeur et la communauté hospitalière, soucieux de garantir à tout instant la sécurité et la qualité des soins ». La maternité avait pourtant cherché à recruter plus de personnel, notamment auprès d’autres établissements du Calvados, mais cela n’a pas été suffisant pour atteindre le délai du 30 novembre décidé par l’ARS. Cependant, la maternité ne ferme pas complètementses portes puisque les consultations de grossesse, de suivi après accouchement pour les mères et les bébés ainsi que les consultations de gynécologie continueront d’être exercées sur le site de la Côte Fleurie. Après la maternité d’Orthez, toujours en attente de décision quant à la fermeture définitive, c’est la deuxième maternité en peu de temps qui doit suspendre une partie de ses activités en raison d’un problème de recrutement de médecins.

Source : Agence régionale de santé de Basse-Normandie