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Fessée : l’affection maternelle peut-elle compenser ?

Publié le par La rédaction de PARENTS

Selon une étude américaine, la fessée, associée à une affection maternelle importante, ne serait pas néfaste pour l’enfant…

Tous les professionnels de la petite enfance s’accordent pour dire que la fessée est à bannir de l’éducation. Mais une nouvelle étude pourrait bien mettre à mal ce discours. En effet, selon des chercheurs américains, les enfants ayant subi une discipline sévère tout en ayant reçu une affection maternelle suffisante ont peu de risque de développer des troubles du comportement.
Pour dresser ce constat, les chercheurs ont suivi 189 enfants issus de familles américano-mexicaines à faible revenu. Les données sur le mode d’éducation ont été recueillies à l’âge de 7 ans et l’affection maternelle et la sévérité de la discipline ont été évaluées à l’aide d’une échelle reconnue, en 8 points. Les scientifiques ont alors constaté qu’une discipline sévère associée à la tendresse maternelle n'a pas d’effet sur le risque de troubles du comportement chez l’enfant. En revanche, une éducation stricte assimilée à peu d’affection conduit à un risque accru de développer des troubles comportementaux. Si cette étude confirme l’importance de l’affection dans l’éducation, elle sous-entend que les châtiments corporels, appliqués dans le cadre d'une relation parentale chaleureuse ne sont pas néfastes pour l’enfant. Un constat qui risque de faire réagir.
Rappelons qu’en 2012, une étude publiée dans la revue Pediatrics associait la fessée à un risque accru de troubles de la personnalité.
Source : Parenting: Science and Practice