38 millions : c’est le nombre de Français qui ont perçu la prime inflation, – un chèque de 100 euros – promise par le gouvernement pour faire face la hausse du coût de la vie, et notamment la flambée des prix de l’énergie. Pour rappel, cette prime devait être versée à tous les Français qui gagnent moins de 2000 euros nets par mois. Un calendrier bien précis avait été établi par l’exécutif avec comme date butoir le 28 février, les retraités étant les ultimes bénéficiaires de ce chèque.
Seulement, pour diverses raisons, des milliers de Français, pourtant éligibles à cette prime, n’ont rien touché, en général parce que l’organisme en charge du versement a oublié certaines personnes en raison de leur statut. La majorité de ces « oubliés » sont en effet des personnes qui cumulent plusieurs statuts, tels que des entrepreneurs qui touchent le RSA ou inscrits à Pôle Emploi.
Pour remédier à cette erreur, le gouvernement planche actuellement sur la création d’une plateforme internet qui serait dédiée à ces « oubliés » de la prime Inflation. Sa mise en ligne devrait être effective dans le courant du mois de mars.
En attendant, il est toujours possible pour ces personnes de réclamer leur dû. Et contacter l’organisme dont on dépend en fonction de son statut :
- Votre employeur, si vous êtes salarié.e du secteur privé
- Le service administratif en charge des traitements pour l’agent de la fonction publique
- L’entreprise de travail temporaire pour les intérimaires
- L’Urssaf pour les indépendants, les travailleurs indépendants non agricoles et les salarié.es de particuliers employeurs
- La caisse de retraite pour les retraité.es
- Le Pôle emploi pour les demandeurs d’emploi
- Le Crous pour les étudiant.es
- La caisse d’allocations familiales (CAF) pour les bénéficiaires de minima sociaux
- Les caisses de la Mutualité sociale agricole (MSA) pour les exploitant.es agricoles)
- L’administration fiscale (DGFIP) pour les travailleurs frontaliers résidant en France