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Votre état matrimonial pourrait influencer votre activité physique

Publié le par Hélène Bour

Statut économique, métier et habitudes familiales ne seraient pas les seuls facteurs susceptibles de modifier les niveaux d’activité physique. Le changement de régime matrimonial aurait aussi une influence non négligeable.

On entend souvent dire, à tort ou à raison, que le mariage fait grossir, ou en tout cas que la vie de couple favorise l’embonpoint.

Voilà qu’une nouvelle étude affirme que l’état matrimonial, le fait d’être marié ou non, divorcé ou non, aurait une influence sur l’activité physique.

Menée par des chercheurs de l’Université de Jyväskylä en Finlande, l’étude rapporte que les hommes qui divorcent et les femmes en couple avec un nouveau partenaire ont tendance à réduire le nombre de pas qu’ils font au quotidien, et leur activité physique en général.

Durant quatre ans (2007-2011), les chercheurs ont évalué, via des podomètres, les conséquences sur l’activité physique d’un changement de statut socio-économique et marital, chez 1 051 adultes, dont 63% de femmes âgées de 30 à 45 ans.

Les chercheurs ont distingué ici les pas aérobiques, c’est-à-dire effectués durant une activité physique d’au moins 10 minutes à raison de 60 pas/minute ou plus, et non-aérobiques, c’est-à-dire réalisés dans d’autres conditions.

Verdict : en 2007, seuls 19% des participants ont atteint les 10 000 pas quotidiens recommandés, contre 25% en 2011. Mais ce qui est plus étonnant, c’est que l’étude montre une diminution du nombre de pas chez les femmes reformant un couple, et une hausse du nombre de pas non-aérobie en semaine chez les femmes célibataires par rapport aux femmes mariées, qui auraient donc tendance à moins marcher en semaine. Et chez les hommes, le divorce a été associé à une baisse du nombre de pas non-aérobie.

Le statut socio-économique a également une influence majeure, comme en témoigne la hausse du nombre de pas aérobiques constatée sur 4 ans chez les hommes et femmes au statut socio-économique le plus élevé, principalement due à la marche.

Pour les scientifiques auteurs de cette étude, publiée dans le “Scandinavian Journal of Public Health”, la conclusion est simple : il est crucial de prendre en compte les changements de statut socio-économique et d’état marital comme des facteurs à part entière lors du suivi médical de l’activité physique.

Source : SanteLog

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