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Voiture de sport et petit pénis : une étude scientifique fait (enfin) le lien

Publié le par Hélène Bour

Une étude fait état d’un lien psychologique réel entre le fait de penser avoir un pénis de petite taille et de vouloir posséder une voiture puissante, de type voiture de sport ou de luxe.

À la vue d’un homme s’affichant fièrement avec une voiture de sport très puissante, plusieurs scénarios peuvent venir à l’esprit : il cherche à compenser quelque chose, il « parade », ou il manque de confiance en lui. Ou les trois à la fois. Mais ces clichés sont-ils réellement fondés ?

Une nouvelle étude scientifique*, en attente de publication par ses pairs, tend à apporter une réponse… positive ! Grâce à une série d’expériences, des chercheurs de l’University College de Londres ont ainsi mis en évidence un lien psychologique entre le fait de croire que l’on a un petit pénis et le fait de désirer avoir une voiture de sport.

Des hommes volontairement dupés pour l’expérience

« Nous avons constaté que les hommes, et en particulier les hommes de plus de 30 ans, considéraient les voitures de sport comme plus désirables lorsqu’on leur faisait croire qu’ils avaient un petit pénis », écrivent ainsi les scientifiques dans le résumé de leur article. Ces derniers ont en effet modifié la perception des hommes quant à la taille de leur pénis, en leur donnant de fausses informations quant à la taille moyenne d’un pénis en érection. Précisément, ils ont indiqué aux participants qu’un pénis en érection faisait en moyenne 7 pouces, soit près de 18 cm, alors que la réalité se situe plutôt entre 5 à 6 pouces, soit entre 12,7 et 15,2 cm.

Dans un second temps, les participants dupés ont répondu à une série de questions relatives à leurs habitudes et désirs de consommateurs, notamment à propos des voitures de luxe et de sport.

Une étrange association entre pénis et voiture

Verdict : les hommes qui pensaient avoir un pénis plus petit que la fausse norme (18 cm en érection) sont ceux qui ont indiqué avoir le plus envie d’acheter une voiture de sport.

Fait intéressant, les chercheurs ont mené d’autres expériences visant à manipuler l’estime de soi des participants et mesuré leur désir de posséder d’autres objets de luxe, et n’ont trouvé aucune corrélation. « Pourquoi ce lien entre les voitures et les pénis ? La taille du pénis n’évalue-t-elle que [les envies] de voiture de sport ou d’autres objets très prisés ? », s’interrogent les chercheurs.

« Peut-être y a-t-il simplement un lien spécifique entre les voitures et le pénis dans la psyché masculine. [Cela] expliquerait pourquoi la voiture est un symbole phallique dans les blagues de tous les jours, les publicités et les discours universitaires », ajoutent-ils en conclusion.