Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Voici l’impact qu’a une famille de trois filles sur la mère, selon une étude

Publié le par Véronique Bertrand

Etre parent est formidable, mais une étude publiée dans le Journal of Behavioral and Experimental Economics montre les différences de bien-être chez les mères n’ayant eu que des filles, que des garçons, ou les deux.

Lorsqu’un couple décide de devenir parents, il y a ceux qui ne veulent que des filles, ceux qui ne veulent que des garçons et ceux qui rêvent d’avoir le choix du roi : un garçon et une fille, ou le choix de la reine : une fille et un garçon.

Trois filles, trois garçons ou les deux !

Dans une étude publiée le 21 juillet dans Journal of Behavorial ans Experimental Economics, des chercheurs ont suivi 17 000 personnes nées en 1958 et en 1970 et leur ont demandé, tous les dix ans, tout au long de leur vie, comment elles se sentaient.

L’enquête a montré que les couples ayant eu deux enfants du même sexe, souhaitaient souvent en avoir un troisième plus rapidementque ceux qui avaient déjà une fille et un garçon.

Qui voit son bien-être diminuer ?

L’étude a aussi montré que montré que les mères dont le troisième enfant était une fille alors que les deux précédents étaient déjà des filles, voyaient leur niveau de bien-être diminuer. Ce qui n’était pas le cas chez les mères de deux garçons en attendant un troisième. Comment expliquer cette sensation ? Les chercheurs pensent que “il semble que les mères ne souhaitent pas avoir trop d’enfants du même sexe qu’elles. Il est possible que cela reflète non seulement un problème d’enfants, mais un problème de composition du ménage, la mère ne voulant pas trop de femmes dans le ménage.”

Qu’en est-il chez les pères ?

La réaction des pères est bien différente de celle des mères, quel que soit le sexe du troisième enfant : fille ou garçon, et la composition de la fratrie déjà existante. Les chercheurs expliquent : “Les pères en général ne subissent pas de baisse de bien-être subjectif quel que soit le sexe de leur troisième enfant. ”