Être parent est un rôle qui peut mettre les nerfs à rude épreuve. Vous pouvez accumuler de la fatigue physique, mentale et émotionnelle. Parfois à fleur de peau, vous pouvez ressentir l’impression que vous n’allez pas réussir à surmonter les défis que représente votre parentalité. “Dans ces moments-là, nous ne prenons clairement pas nos meilleures décisions. C’est le moment où nous élevons la voix, menaçons de punir de sanctions que nous devrons plus tard retirer et où nous exprimons simplement notre frustration et nos sentiments blessés. Parfois, peut-être souvent, nous pouvons être trop durs, ce qui peut nous amener à nous sentir coupable pendant des jours.”, analyse David Schwartz, thérapeute familial et de couple, auprès de Psychology Today. Et lorsque vous êtes confronté à un comportement de votre enfant avec lequel vous n’êtes pas en accord, vous pouvez avoir du mal à accepter que vous vous mettiez tant de pression pour être un parent exemplaire alors que votre enfant semble n’en faire qu’à sa tête…
“Prendre une petite pause peut nous aider à nous ressaisir"
A cela s’ajoute une pression supplémentaire et impossible à honorer selon le thérapeute : contrôler ses émotions. “On s’attend à ce que nous soyons toujours maîtres de nos émotions et que nous ne les laissions pas affecter notre jugement. Ce n’est pas seulement injuste, c’est impossible”, assure-t-il. Le théarapeute conseille d’accepter de prendre une pause et de mettre entre parenthèses la situation présente. L’idée ? Laisser jaillir les émotions, en toute sécurité et revenir calmé. “Le simple fait de prendre une petite pause peut nous aider à nous ressaisir afin de pouvoir être plus efficace dans la gestion de la situation.”, préconise-t-il. Toutes ces pressions, qui s'accumulent, peuvent conduire à un burn-out parental.
Contre l'épuisement parental, l'indulgence et le douceur avec soi-même
Enfin, le thérapeute conseille de s’accorder la même indulgence et le même pardon que nous accordons à nos enfants. “Nous pouvons nous accorder la même indulgence et le même pardon que nous accorderions à quelqu’un d’autre qui nous parle des difficultés qu’il rencontre avec ses propres enfants. Parfois, nous sommes beaucoup plus durs avec nous-mêmes qu’avec les autres, et peut-être pouvons-nous être plus gentils avec nous-mêmes.”, remarque-t-il. Se pardonner est donc aussi une clé de l’équilibre familial et parental. Si vous n’y parvenez pas et vous sentez dépassé constamment, vous pouvez en parler à votre partenaire ou demander de l’aide auprès d’un thérapeute.