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Voici les 12 traits communs aux personnes ayant eu une enfance difficile selon un expert

Publié le par Hélène Bour

Avoir vécu une enfance difficile peut déteindre sur le comportement et les attitudes des années plus tard, du moins si l’on en croit un expert en développement personnel.

 

Hélas, avoir eu une enfance difficile, marquée par exemple d’une séparation compliquée, de violences physiques ou verbales, la pauvreté, peut laisser des traces sur une personne. C’est du moins ce qu’affirme l’expert en développement personnel Adrian Volenik, auprès du média HackSpirit (Source 1).

L’auteur liste ainsi les caractéristiques que l’on retrouve souvent chez les personnes ayant eu une enfance difficile, caractéristiques qui pourraient nuire à leurs relations avec autrui.

De réels freins relationnels

  • Une faible estime de soi :

Des enfants dont les parents ont ignoré les « exploits » ou ont critiqué les faits et gestes peuvent, de fait, avoir une faible estime de soi en tant qu’enfant mais aussi à l’âge adulte, écrit l’expert. L’adulte ainsi traité risque d’avoir du mal à connaître ses points forts, à se voir autrement que négativement.

  • Une recherche d’approbation :

Le désir d’approbation « devient une force motrice pour ceux qui ont été critiqués ou négligés dans leur enfance », écrit Adrian Volenik. Il précise toutefois que ce trait peut se transformer en quelque chose de positif : « une volonté incessante de réussir dans sa carrière », les retours positifs au travail remplaçant les éloges de l’enfance.

  • Des problèmes de confiance durables :

Les personnes à l’enfance difficile auraient du mal à croire que les autres se soucient réellement d’eux, remettraient en question les intentions et motivations d’autrui, ce qui nuirait à leurs relations.

  • Une peur de l’abandon :

Celle-ci découlerait du sentiment d’être négligé durant l’enfance, et engendrerait une tendance à vouloir se rassurer en permanence quant à l’attachement des autres envers soi. Tout est fait pour essayer de ne pas être laissé-pour-compte.

  • Une difficulté à nouer des relations

Qui découle elle-même en partie des éléments ci-dessus. Peur de l’abandon, d’être déçu ou blessé, d’être vulnérable… Autant de freins à la création de relations stables et solides.

  • Un besoin de plaire :

Du fait d’un manque d’approbation ou d’attention durant l’enfance, il arrive que certaines personnes aient besoin de tout faire pour attirer l’attention et plaire à autrui. Tout est bon pour être apprécié, regardé, approuvé, aimé, même s’il faut pour cela jouer un rôle qui ne nous ressemble pas.

  • Un évitement des conflits :

On comprend vite d’où cela peut venir : du fait d’une enfance marquée par des conflits, disputes ou violences, l’enfant devenu adulte peut en venir à fuir les conflits, pour se protéger. L’expert cite un exemple très parlant : « Sarah, qui a eu une enfance mouvementée avec de fréquentes disputes entre ses parents, est désormais en couple. Lorsque son partenaire fait quelque chose qui la dérange, elle évite d’en parler pour éviter une éventuelle dispute. Sarah a appris dès son enfance que les conflits peuvent dégénérer en chaos. En conséquence, elle réprime ses sentiments et évite d’exprimer ses inquiétudes afin de maintenir un sentiment de stabilité dans sa relation actuelle. Si des choses comme celle-ci ne sont pas contrôlées, pensez-vous que Sarah sera un jour heureuse dans sa relation ? »

  • Un engourdissement émotionnel :

Les émotions ont tendance à être réprimées : pas de gestes ou de mots d’amour et d’affection envers ses proches, pas d’expression de sentiments de tristesse ou de colère…

  • Des difficultés à fixer ses limites :

Des limites pas respectées ou comprises durant l’enfance peuvent engendrer des difficultés à dire non, ou plus simplement à exprimer ses besoins dans différents domaines de sa vie (au travail, en couple…).

  • De l’autosabotage :

Peur du succès, impression de ne pas mériter ce qui nous arrive, syndrome de l’imposteur peuvent affecter les personnes ayant eu une enfance difficile. De quoi réduire ses chances de réussite et de succès dans tout ce qu’on entreprend.

  • Dépendance aux substances :

« Parfois, les personnes qui ont eu une enfance difficile se tournent vers des substances comme la drogue ou l’alcool pour faire face à la douleur de leur passé. C’est leur façon d’échapper ou d’engourdir les mauvais sentiments », écrit l’expert. Évidemment, si cela peut faire se sentir mieux temporairement, ça ne règle en rien les problèmes sur le long terme.

  • Des difficultés avec l’intimité :

Pour quelqu’un qui n’a pas été habitué à ce qu’on s’épanche sur ses sentiments, qu’on lui dise “je t’aime” ou simplement qu’on lui manifeste de l’affection, il peut être difficile d’ouvrir son cœur et de nouer des relations intimes profondes. Être sur la défensive, garder ses distances, rester sur ses gardes sont autant d’attitudes qui nuisent à l’établissement de relations intimes « vraies » et pures.

La bonne nouvelle, c’est que tous ces traits peuvent se travailler, notamment en psychothérapie, pour guérir de son enfance difficile. Le processus peut être long mais peut valoir le coup pour mieux vivre par la suite.

Oui
il y a 23 jours
Oui, bien sûr. Mais cela n'a jamais été fait, tout comme le fait d' enseigner l'empathie à l'école. Dans un but bien précis, de la part de nos gou...
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Lire 11 arguments Oui
Photo de profil de Dorothée L
19 points
Non
il y a 1 mois
À l'école on apprend déjà à devenir citoyen, quelques droits, quelques règles de société, avec la philosophie on apprend à réfléchir sur le sens, la c...
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