Voici comment réussir à faire parler votre enfant de sa journée selon une psychologue

Publié le par Guillaume Botton

La majorité des parents est confrontée au mutisme de leur enfant dès qu’il s’agit de raconter sa journée d’école, Selon Becky Kennedy, psychologue, il faut s’y prendre en douceur pour qu’enfin, la parole se libère. Explications.  

Il s’agit de LA question que l’on pose à son enfant qui reste éternellement sans réponse : « comment s’est passée ta journée d’école ? ». Dans la plupart des cas, l’enfant se mure en effet dans un silence qui peut agacer les parents, tant la question semble simple. Sur Instagram, Becky Kennedy, alias « Dr. Becky », psychologue et auteure du best-seller mondial Good Inside, a expliqué comment se comporter afin que l’enfant s’ouvre davantage et soit amené à en dire un peu plus sur la journée qu’il vient de passer. « Pourquoi nos enfants ne répondent-ils pas à nos questions sur leur journée à l'école ? Pourquoi ne répondent-ils pas à des questions aussi simples que : "Comment s'est passée ta journée ?" "Qu’as-tu fait à la récréation ?" "As-tu appris quelque chose de nouveau aujourd’hui ?" L'enfant se tait et se referme » débute l’experte.  

La clef selon la psychologue : ne pas poser de questions stressantes

Elle continue sa démonstration en faisant un parallèle avec le monde des adultes. : « Imaginez que vous ayez un nouveau travail et que lorsque vous rentrez à la maison, votre partenaire vous aborde de cette façon. "Comment s'est passé ton premier jour ? "Tu t'es fait de nouveaux amis au travail ? "Sur quoi travailles-tu ?" Lorsque nous sommes dans une situation où nous sommes anxieux ou que nous nous efforçons déjà de tenir le coup, les questions peuvent ressembler à de la pression, à des questions qui ne sont pas toujours faciles à comprendre et qui peuvent nous sembler écrasantes. Et que se passe-t-il ? On se ferme, comme les enfant » affirme-t-elle.

"L'enfant se sentira plus à l'aise et commencera à partager davantage avec nous."

Elle entre ensuite dans le vif du sujet et livre la meilleure manière de s’y prendre : « Imaginez maintenant que votre partenaire vous dise ceci à la fin de votre première journée de travail : "J'ai pensé à toi aujourd'hui" ou "Je me demandais comment s'était passée ta journée". Selon la spécialiste, Il ne faut pas oppresser pour inciter au partage Et pour les enfants, c’est la même chose » assure le Dr Becky : « Il s'agit de dire à votre enfant, après qu'il ait décompressé un peu après les cours : "J'ai pensé à toi quand tu étais à l'école aujourd'hui" ou 'j'aimerais que tu me parles un peu de l'école quand tu seras prêt à partager » Et la psychologue d’anticiper les éventuels commentaires d’internautes à sa publication. « Je vous vois venir. Vous allez me dire que cela ne va pas faire forcément parler votre enfant. Peut-être en effet mais cela va permettre que votre enfant se sente plus proche de vous. Il se sentira plus à l'aise et avec le temps, il commencera à partager davantage avec nous. »

Oui
il y a 2 mois
Évidemment que oui. Laissez un enfant passer quand il n'a pas les base va le mettre en échec complet, mais risque aussi de mettre la classe en échec. ...
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Lire 38 arguments Oui
Photo de profil de Caro Jack
21 points
Non
il y a 19 jours
​ il faut préciser l'âge mais en maternelle et en primaire à moins d'avoir de très lourds et très sévère problème je trouve qu'il vaut mieux passer et...
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