Voici comment être un "bon parent" selon une psychologue

Publié le par Clémence Blanquet

Une psychologue s'est penchée sur ce qui crée à ses yeux une bonne parentalité et un équilibre épanouissant pour les enfants au sein d'une famille.

Que les choses soient claires : il n'y a pas de parent parfait et une méthode d'éducation meilleure que toutes les autres. Chaque parent fait comme il souhaite et comme il peut... Emily Edlynn, psychologue, remarque dans Psychology Today que de nombreux parents associent une "bonne" parentalité à un investissement intensif et de chaque instant dans la vie de leurs enfants. Souvent, les parents qui cherchent à créer leur propre parentalité peuvent se sentir différents, voire même jugés par d'autres parents. Selon la spécialiste, les injonctions qui forment ce qui est estimé par la société comme une "bonne" parentalité peuvent être étouffantes pour beaucoup. La spécialiste relaie, par ailleurs, une étude démontrant que les mères ressentent encore davantage cette pression à être une "bonne" mère qu'elles suivent les injonctions ou non.

Alors qu'une éducation "intensive" avec des parents ultra-investis est devenue la norme sociale selon Emily Edlynn, la psychologue prône une parentalité de soutien qui favorise l'autonomie de l'enfant. "Premièrement, mon mari et moi avons changé d’approche au fil des ans. Cela témoigne à la fois du rôle essentiel de la flexibilité dans la parentalité et de la capacité d’apporter des changements même si 'nous l’avons toujours fait de cette façon'. Deuxièmement, nous avons réussi à accorder à nos enfants une bonne part de liberté dans les limites d’attentes claires", explique-t-elle. Pour elle, il y a trois endroits de la vie d'un parent où ils ont transgressé la norme : le temps d'écran, les notes à l'école, et l'endroit où se trouve l'enfant à tout moment. Emily Eddlyn a préféré se concentrer sur l'établissement et l'apprentissage de limites claires.

Les trois piliers d'une autonomie régulée

Pour la psychologue, l'important était que ses enfants comprennent pourquoi ils devaient respecter les limites et comment ils pouvaient évoluer librement dans ce cadre. "Les attentes fondamentales sont que le temps passé devant un écran ne sera pas épuisant, qu'ils doivent consacrer des efforts à leur travail scolaire et que nous attendons une communication sur leurs activités sociales avant qu'ils ne quittent la maison", liste-t-elle. Pour cela, l'experte a imposé des limites de temps et d'espace dans lesquels les enfants pouvaient utiliser leurs écrans. Les écrans ont, par exemple, été bannis durant la soirée et la nuit. Par ailleurs, son mari et elle ont régulièrement discuté avec leurs enfants "de l’importance d’équilibrer l’activité physique, le temps passé en personne avec des amis et d’autres enrichissements hors écran avec le temps passé sur leurs appareils."

Concernant les notes à l'école, Emily Eddlyn explique avoir privilégié des contrôles ponctuels et une assistance plus poussée en cas de difficulté. "Ce qui compte, c'est que nos enfants développent une relation aussi positive que possible avec l'école et l'éducation, ce qui augmentera leurs chances de bons résultats lorsque les notes compteront davantage au lycée", remarque-t-elle. Enfin, quant au suivi des activités sociales, là encore la psychologue prônel' autonomie. Elle demande à ses enfants de lui dire avec qui ils seront, où, et dans quelles conditions mais revendique de ne pas les surveiller grâce à une géolocalisation.

Oui
il y a 2 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 15 jours
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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