Votre enfant pose beaucoup de questions, notamment sur des sujets épineux, et vous ne savez pas toujours comment lui répondre ? Dans un article de Psychology Today, paru ce 24 avril, la psychologue Liz Nissim-Matheis donne plusieurs conseils aux parents afin qu’ils apprennent à répondre sereinement aux questions de leurs enfants. « En tant que parents, nous ressentons parfois le besoin de dire à notre enfant ou à notre adolescent tout ce que nous savons sur un sujet particulier. Cependant, ce que nous ne réalisons peut-être pas, c’est que lorsque nos enfants nous posent une question, ils recherchent souvent une réponse simple, et c’est tout », explique, dans un premier temps, la spécialiste.
Ne pas trop développer sa réponse
Liz Nassim-Matheis évoque ensuite un sujet épineux, celui des questions sur le monde qui nous entoure et notamment celles sur les catastrophes naturelles ou les événements dramatiques comme les attentats ou les guerres. « Lorsque votre enfant vous approche, commencez par comprendre pourquoi il s’intéresse maintenant au sujet […] puis demandez à votre enfant de vous dire ce qu’il en sait. Répondez à la question en utilisant une ou deux phrases. Ne développez pas et ne donnez pas trop de détails. Cela va submerger votre enfant ou votre adolescent », prévient l’experte.
À quel âge parler de l’actualité avec ses enfants ? Et de sexualité ?
C’est un secret pour personne que le monde qui nous entoure est très violent. Par conséquent, la psychologue conseille aux parents de ne pas parler volontairement de l’actualité avec ses enfants. « La règle de base est d’en parler lorsque votre enfant manifeste de l’intérêt ou vous pose une question directe. Si votre enfant ou adolescent ne le demande pas, nos enfants peuvent vivre dans une bulle pendant un petit moment », assure la spécialiste. Cette façon de faire fonctionne également avec les questions sur la sexualité, selon Liz Nissim-Matheis. « Vous pouvez attendre que la question soit posée, puis y répondre. À ce stade, vous aurez fourni une bonne quantité d’informations menant à cette question, et elles couleront donc naturellement […] Ce processus peut être lent et prendre des mois, voire un an. C’est bon, pas besoin de se précipiter. Répondez simplement aux questions au fur et à mesure qu’elles se présentent », conseille la spécialiste.