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Voici comment apprendre aux garçons à gérer leurs émotions selon un expert en parentalité

Publié le par Clémence Blanquet

Il n'est pas toujours facile d'amener un garçon à réfléchir à ses actes et à les réparer. Ray Swann, expert en parentalité, s'est penché sur une technique de dialogue qui peut être constructive.

Selon la recherche, les garçons sont moins à même de travailler la régulation émotionnelle. D'une part, comme le relate Ray Swann, expert en parentalité, auprès de Psychology Today, parce que leur cortex préfrontal, qui gère les pensées, les émotions et les actions mettrait davantage de temps à se développer chez les garçons. D'autre part, les garçons font souvent l'objet d'injonctions sociétales leur demandant de ne pas avoir l'air trop sensibles, ce qui les amène parfois à ne pas montrer leurs émotions. Enfin, des études ont permis de démontrer que les garçons développent globalement moins leur vocabulaire émotionnel que les filles. A l'âge de 15 ans, les garçons ont en majorité moins de mots que les filles pour exprimer ce qu'ils ressentent. Pour le thérapeute, la solution peut se trouver dans la régulation émotionnelle et un dialogue bien amené. 

Dans un premier temps, Ray Swann propose d'apprendre dès le plus jeune âge aux garçons de réguler leurs émotions. Pour cela, il peut être utile de les amener à exprimer, même avec des mots simples, ce qui les traverse, de les accepter comme ils sont sans tenter d'analyser ou de juger ce qu'ils ressentent, et d'essayer de trouver des solutions avec eux. Par ailleurs, dans le cadre de la régulation émotionnelle, il peut être utile de proposer des solutions concrètes et immédiates comme des exercices de respiration ou un temps d'isolement pour faire redescendre la pression.

La méthode Win pour instaurer un dialogue productif

Pour aider les parents à trouver les bons mots dans ce type d'échange après une crise, Ray Swann évoque une technique appelée "Win". Elle se décompose en trois étapes à opérer dans l'ordre. 

1. W pour what, que se passe-t-il ?

Commencez par demander simplement à votre enfant ce qu'il se passe. L'expert conseille de ne pas nommer par vous-même ce que vous semblez avoir constaté de la situation afin de ne pas avoir l'air d'aiguiller d'avance le dialogue. Laissez-lui plutôt le choix de poser ses propres mots sur la situation. 

2. I, l'impact.

L'idée est d'amener votre enfant à verbaliser par lui-même la conséquence de ses actes. "La clé de cette étape est de ne pas juger (sur le ton, l’expression du visage ou autre). C'est simplement vous qui posez la question qui permet au jeune de relier les points", note Ray Swann. Ainsi, le thérapeute vous préconise d'inviter votre enfant à faire le lien entre ses actes et les conséquences.

3. N pour next, l'étape suivante.

Après avoir constaté ce qui se passe, et les conséquences, l'enfant peut essayer de trouver une solution. "Une fois que vous avez créé un peu de connexion avec ce qui se passe et son impact, vous pouvez commencer à examiner ce qui doit être fait", analyse Ray Swann. Vous pouvez envisager de l'aider à trouver une solution en faisant des propositions. Comme le note le thérapeute, il ne sera peut-être pas facile pour l'enfant de trouver une solution par lui-même. Dans ce cas-là, lui témoigner de la compréhension peut l'aider à se mobiliser dans l'application de cette solution.

Oui
il y a 2 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 20 jours
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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