Et si l'acceptation radicale était la clé du bonheur pour les parents ? C'est en tout cas l'idée défendue par la psychiatre Barbara Robles-Ramamurthy. Dans un article de Psychologie Today, paru ce mardi 27 février, la spécialiste estime que cette "pratique consistant à accepter notre réalité sans jugement ni résistance" permettrait aux parents de "vivre une vie plus joyeuse et plus paisible en aidant à apprécier et à accepter la situation actuelle".
Dans les faits, l'acceptation radicale consiste à ne pas chercher à mettre en place une amélioration dans le comportement de son enfant si ce changement semble trop difficile ou si il déclenche une quelconque forme d'angoisse pour les parents et/ou l'enfant. La psychiatre donne alors plusieurs solutions pour insuffler cette notion d'acceptation radicale à son environnement familial. La première est d'être vigilant à toutes les émotions de son enfant. "En acceptant toutes les émotions et en reconnaissant que les émotions sont distinctes du comportement, nous pouvons commencer à répondre avec compassion aux besoins émotionnels de notre famille", explique Barbara Robles-Ramamurthy.
Acceptation radicale : fixer des objectifs réalistes à votre enfant !
Le deuxième conseil que prodigue la psychiatre est d'accepter que certains comportements de votre enfant ne peuvent pas être modifiés, ou du moins pas pour le moment. "Lorsque notre approche consiste à tenter de contrôler nos enfants et toutes les facettes de leur existence, nous sommes souvent confrontés au stress, à l'accablement et même à la colère", explique la spécialiste qui conseille tout simplement de "renoncer au besoin d’un contrôle global". Enfin, Barbara Robles-Ramamurthy encourage à fixer des objectifs. Mais, attention, ces derniers doivent être réalistes. "La frustration découle souvent d'une inadéquation entre nos attentes et le comportement ou la performance actuelle de notre enfant", rappelle la psychiatre. "L'acceptation radicale nous rappelle d'accepter notre enfant tel qu'il est dans le moment présent, en reconnaissant ses capacités", conclut la spécialiste.