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Voici 5 questions que le parent hélicoptère pose (souvent) à son enfant

Publié le par Philippe Husson

Le parent hélicoptère survole la vie de son enfant pour mieux pouvoir la contrôler. Il y a quelques questions que le parent hélicoptère à l’habitude de poser à son enfant. En voici une liste, non exhaustive, évidemment !

Le terme de parent hélicoptère revient de plus en plus souvent dans les conversations. Le parent hélicoptère est celui qui tente de tout mettre en œuvre pour survoler la vie de son enfant et en avoir une vue d’ensemble. Il tente donc de tout contrôler, de peur que s’il perd son enfant de vue, il ne lui arrive quelque chose. C’est la différence avec le parent bulldozer, qui ne contrôle pas mais anticipe le moindre danger que son enfant pourrait rencontrer, un peu comme le parent curling qui tente de balayer toutes les embûches qui pourraient se trouver sur sa route.

Le terme de parent hélicoptère est lié à la notion d’hyper-parentalité. C’est une notion que Bruno Humbeek, psychopédagogue, a détaillée dans Grand bien vous fasse sur France Inter. Il rappelle d’abord un point essentiel : “Ce n’est pas une maladie d’être hyper-parent, c’est une tendance que l’on développe tous plus ou moins.” Le psychopédagogue explique qu’aujourd’hui l’arrivée d’un enfant est voulue, contrôlée, voire même “convoquée.” La naissance d’un enfant ne relève plus d’un “heureuxévènement et encore moins d’un accident”, précise Bruno Humbeek. C’est ce point de départ qui explique que le parent se sente aujourd’hui “terriblement responsable de la venue au monde” de son enfant. “On a peur qu’il leur arrive quelque chose, on ne les a pas convoqués à naître pour qu’il leur arrive des malheurs. On va donc avoir tendance à constamment les surveiller.

Hyper-parentalité : 5 questions posées par le parent hélicoptère

Dans l’émission de France Inter, le psychopédagogue dresse une liste (non exhaustive) des questions que le parent hélicoptère a généralement tendance à poser à son enfant. Comme il entend surveiller son enfant, le parent hélicoptère lui demande souvent :

  • Où es-tu ?
  • Que fais-tu ?
  • Avec qui es-tu ?
  • Quand reviens-tu ?

Bruno Humbeek s’est aussi intéressé à l’attitude des parents à la sortie des écoles. Il remarque que “les parents sont scotchés à la barrière, comme si l’enfant ne pouvait pas marcher, qu’il fallait directement le récupérer et le ramener à la maison.” Sur le chemin de l’école, le parent hélicoptère pose aussi “systématiquement” une question : “Ça a été ?” Pour le psychopédagogue, l’enfant est dans la quasi-obligation de dire oui et un élève en difficulté n’osera probablement pas dire qu’il ne va pas bien.

N’oublions pas qu’il ne faut pas blâmer le parent hélicoptère. Il est normal de vouloir protéger son enfant, c’est la fonction même du parent. L’écueil qu’il faut tenter d’éviter, au mieux, est que cela ne devienne source de tension pour l’enfant, le parent ou leur relation éducative. Chacun fait comme il peut…