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Viande rouge : une étude sème le doute sur sa dangerosité supposée

Publié le par Hélène Bour

Alors que la viande rouge est de plus en plus décriée tant pour la santé que l’environnement, une étude semble indiquer que les preuves de sa dangerosité pour la santé seraient très faibles. Explications.

On ne va bientôt plus savoir qui croire. Alors que de nombreux pays et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) elle-même recommande de limiter la consommation de viande rouge et de charcuterie, du fait d’un potentiel risque de cancers et de maladies cardiovasculaires, une vaste analyse sème le doute.

Un panel de chercheurs vient en effet de remettre en cause ces recommandations, après avoir réanalysé les conclusions de dizaines d’études portant sur le sujet. Dans leurs conclusions, publiées dans la revue “Annals of Internal Medicine”, ils conseillent aux adultes de continuer leur consommation actuelle de viande rouge, soit trois à quatre portions par semaine en moyenne en Amérique du Nord et en Europe.

Ils estiment que la réduction de la viande rouge aurait un très faible effet sur la mortalité par cancer, et indiquent que le degré de cette statistique est faible.

Bref, pour les chercheurs, les preuves ne sont ni suffisantes ni assez solides pour inviter à limiter sa consommation de viande rouge.

Le bon choix pour la majorité des gens, mais pas pour tout le monde, est de continuer à consommer de la viande”, a déclaré l'un des chercheurs, le professeur Bradley Johnston, à BBC News. “Nous ne disons pas qu'il n'y a pas de risque, nous affirmons qu'il n'y a qu'un faible niveau de certitude d'une très petite réduction du cancer et d'autres conséquences néfastes pour la santé, avec une réduction de la consommation de viande rouge”, a-t-il ajouté.

Rappelons que le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC), agence de l’OMS, a classé la viande rouge comme “cancérogène probable, et la charcuterie comme cancérogène avéré. Aussi cette nouvelle méta-analyse a plutôt été mal perçue d’une partie de la communauté scientifique, qui estime que si la réduction du risque de cancer liée à une plus faible consommation de viande rouge reste faible, l’impact n’est pas négligeable à l’échelle d’une population.

Rappelons que la consommation de viande a par ailleurs un impact écologique important. Aussi, varier les sources de protéines, en optant tantôt pour du poisson, des volailles, des œufs ou même des céréales et légumineuses ne peut de toute façon pas faire de mal.

Source : Le Monde

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