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Varicelle : pourquoi le vaccin n’est-il pas généralisé ?

Publié le par Véronique Bertrand

Environ 700 000 cas de varicelle sont recensés en France chaque année. Alors pourquoi le vaccin ne vient-il pas s’ajouter aux 11 déjà obligatoires ?

Il y a deux raisons pour lesquelles le vaccin contre la varicelle n’est pas intégré aux vaccins obligatoires. Cette maladie, la plupart du temps bénigne, s’attrape facilement, et donc à l’âge de 10 ans, 90 % de la population est immunisée. Or, pour éradiquer la maladie, il faut atteindre un taux de couverture vaccinale d’au moins 90 %. Dans le cas contraire, on déplace la maladie de l’enfance vers l’âge adulte, où les formes sont plus sévères. C’est donc pour cette raison que le vaccin n’est pas intégré au calendrier vaccinal.

Qui doit se faire vacciner ?

Bien que bénigne, la varicelle peut se compliquer et entraîner des surinfections cutanées, des problèmes neurologiques ou pulmonaires. Les personnes les plus à risque de complications sont celles qui sont immunodéprimées, les adultes, les femmes enceintes et les nouveau-nés.

Le vaccin contre la varicelle est donc recommandé aux personnes non-immunisées, après contrôle sérologique :

    •    aux adolescents âgés de 12 à 18 ans,
    •    aux femmes en âge d’avoir des enfants, après avoir réalisé un test de grossesse s’avérant négatif,
    •    aux personnes de plus de 12 ans ayant été en contact avec un malade (le vaccin doit alors être réalisé dans les 3 jours),
    •    aux enfants devant recevoir une greffe d’organe,
    •    aux personnes en contact avec des sujets immunodéprimés,
    •    aux professionnels de santé et autres en contact avec des jeunes enfants.

Des cas particuliers

Les femmes enceintes non immunisées, certains nouveau-nés prématurés et ceux dont la mère a eu une varicelle dans les 5 jours précédant la naissance ou dans les 2 jours la suivant peuvent recevoir des immunoglobulines spécifiques anti-VZV.

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