Rémy et Caroline, comme beaucoup de couples, ont pris leurs vacances en août avec leurs enfants. Dimanche dernier, le 2 août, la petite famille arrive au camping, s’installe. Puis, les parents se rendent au mini-club qui accueille les enfants âgés de 3 à 11 ans pour inscrire leurs deux enfants.
Un refus de l’animatrice
Dans un premier temps, au mini-club, l’animatrice dit oui, sans regarder spécialement la petite fille. Mais après l’avoir vue, elle revient sur sa décision et dit aux parents que Louise ne va pas pouvoir intégrer le mini-club. La raison : elle porte des couches et les animateurs ne sont pas formés à gérer son handicap.
Une vie à se battre
Les parents de Louise s’y étaient préparés, mais espérant qu’elle serait prise car, après tout, le mini-club c’est pour jouer et s’amuser, pas pour apprendre. Pourquoi Louise ne pourrait-elle pas jouer avec les autres enfants ? Parce qu'elle est trisomique ?
Pour eux, c’est une bataille de plus et un nouveau refus à digérer. Il y a déjà eu la crèche, puis l’école. Toute leur vie n’est que bataille, alors qu’ils avaient envie de souffler un peu, quelques heures par jour simplement.
Pourquoi, en 2020, les enfants handicapés ne sont-ils toujours pas acceptés comme les autres enfants ? Pourquoi leurs parents ne peuvent-ils, comme les autres parents, décompresser quelques heures par jour eux aussi ?
La France a encore de gros progrès à faire en matière d’acceptation du handicap.