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Vacances d’été : 49% des Français considèrent qu’elles démarrent trop tard

Publié le par Hélène Bour

Les vacances d’été démarrent trop tard pour 49% des Français, si l’on en croit un nouveau sondage. Un Français sur deux serait même prêt à faire rater la dernière semaine de classe à son enfant. Les chiffres.

Le soleil brille de mille feux, les températures grimpent au-dessus de 30°C, les messages de prévention de la déshydratation vont bon train, les radios et chaînes de télé ont changé leurs programmes… Bref, c’est indéniable, l’été est là !

Sauf que nos bouts de chou ne seront en vacances que ce vendredi 6 juillet au soir, au grand dam des parents impatients de rejoindre leur destination de vacances.

Mené en juin par Toluna auprès de 1000 Français, parents d’enfants de moins de 18 ans et pour le compte de Siblu, leader européen de l'hôtellerie en plein air, un sondage révèle ainsi que 49% des parents estiment que les vacances d’été commencent trop tard. Ils considèrent en effet que la dernière semaine d’école, qui empiète sur le mois de juillet, complique la gestion des vacances d’été. Sans surprise, cette vision est d’autant plus partagée par les parents qui vivent au bord de mer : en Basse-Normandie (61%), en Aquitaine (58%), en Haute-Normandie (57%), en région PACA (55%) et en Poitou-Charentes (54%).

Un Français sur deux prêt à faire louper cette dernière semaine de classe à son enfant

Et pour profiter de l’été, des températures clémentes, mais surtout des prix réduits et de l’absence d’embouteillages, un Français sur deux s’est dit prêt à faire manquer la dernière semaine d’école à son enfant. Les familles nombreuses (3 enfants ou plus) sont les plus favorables à s’octroyer cette semaine de vacances anticipée, puisque 53% se disent enclins à faire manquer une semaine de classe à leurs enfants. Mais que les enseignants se rassurent, tous les parents ne partagent pas cet avis, car pour 16% d’entre eux, les cours devraient même aller jusqu’à mi-juillet. Ils considèrent en effet que 6 semaines de vacances sont suffisantes pour se reposer et profiter de moments de détente. A noter que les parents les plus réfractaires à l’idée de faire manquer la dernière semaine d’école résident en région Picardie (33%), Centre (24%) et Rhône-Alpes (25%).

Qu’est-ce qui motiverait à partir plus tôt ?

Il n’y a qu’à consulter les calendriers des prix des locations et les prévisions de Bison Futé pour savoir ce qui motive les parents à faire “sécher” l’école à leurs enfants avant la fin de l’année scolaire. Ainsi, pour 44% des Français, partir une semaine plus tôt est l’occasion de profiter de tarifs avantageux. Les habitants d’Alsace (57%), de la Bretagne (60%), du Limousin (50%) et de la Lorraine (53%) sont particulièrement friands de ces bons plans de dernière minute. Une tendance qui est naturellement davantage marquée pour les familles nombreuses (3 enfants ou plus), avec 51% des sondés qui se disent intéressés par ces bons plans. Mais pour les habitants d’Auvergne et de Champagne-Ardenne, partir cette semaine serait surtout l’occasion d’éviter les embouteillages sur les routes. Un avis partagé par 32% des sondés.

Enfin, le sondage souligne que l’âge et la classe de l’enfant jouent dans le choix des parents de lui faire louper la dernière semaine d’école ou non : pour un Français sur trois, c’est envisageable mais uniquement jusqu’à la fin de la maternelle. Pour 12% des parents interrogés, il est envisageable de manquer l’école jusqu’en CE2 et jusqu’en CM2 pour 15% d’entre eux. Les hommes semblent plus conciliants sur ce point puisque 16% déclarent être prêts à faire manquer l’école à leurs enfants jusqu’au lycée pour partir une semaine en vacances plus tôt, contre 10% des femmes.

Rappelons que dans chaque école, les absences des élèves sont mentionnées dans un registre d'appel, et que les seuls motifs d’absence légitime sont une maladie de l'enfant, une maladie transmissible ou contagieuse d'un membre de la famille, une réunion solennelle de famille, un empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, ou une absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent. Les absences injustifiées et répétées, surtout par plusieurs enfants en même temps, perturbent inévitablement le bon fonctionnement de la classe.

Source : communiqué

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