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Une mère jalouse parce que sa fille ressemble beaucoup à son père

Publié le par Véronique Bertrand

Ce n’est pas parce qu’on porte un enfant neuf mois dans son ventre qu’il nous ressemble forcément. Même si c’est ce que l’on voudrait ! Une maman a du mal à l’accepter, et s’est confiée sur le forum Mumsnet.

Alors qu’elle a mis au monde, il y a 7 semaines, une petite fille, une jeune maman aurait voulu que celle-ci lui ressemble. Un bébé qui serait a priori “le portrait craché” de son papa. Or, la maman a beaucoup de mal à l’accepter. Elle aurait tant voulu que sa fille lui ressemble, après l’avoir porté 9 mois dans son ventre. Mais si l’on est deux pour concevoir un enfant, cela ne veut pas dire qu’il partagera la ressemblance entre ses parents de manière équitable !

Contrariée par la ressemblance

Cette jeune maman aurait aimé mettre au monde un “mini-moi”, mais la génétique en a décidé autrement. Elle n’arrive pas à se faire une raison et à accepter cette ressemblance. D’autant plus qu’apparemment, son conjoint a du mal à endosser son nouveau rôle de père.

Consciente d’être déraisonnable, elle dit : « Je suis très ennuyée d’être ennuyée par cela, mais ma fille de 7 semaines ressemble énormément à mon partenaire. C’est comme ça depuis sa naissance, et tout le monde le dit. Je ne veux pas que ma fille ressemble à un homme de 40 ans. Ensuite, peut-être suis-je déraisonnable, mais je me sens vraiment jalouse et vexée qu’elle ne me ressemble pas. J’ai passé tellement de temps et d’énergie à la faire, et maintenant je passe 90 % de mon temps à m’occuper d’elle, et je ne me reconnais pas en elle. »

Les traits changent en grandissant

Que cette maman se rassure. La génétique ne fait pas des enfants à l’image des parents, mais à leur image à eux. Et puis, au cours des mois, des années, les traits d’un enfant évoluent, changent. On peut très bien ressembler à son papa en étant petit, puis à sa maman en grandissant. De toute façon, qu’il ressemble à sa mère ou à son père, chaque enfant aura sa propre personnalité.

Conforter le père dans sa paternité

Une étude, réalisée par des chercheurs de l’Institut des Sciences de l’évolution de Montpellier, montre que jusqu’à l’âge d’un an environ, les bébés ressemblent davantage à leur mère qu’à leur père. Attribuer la ressemblance au père relèverait d’une manipulation sociale, destinée à conforter le père dans sa paternité.