Geneviève ne décolère pas. Comment son fils de 13 ans a-t-il bien pu s'acheter une cigarette électronique, et toute une palette d'arômes, alors que la vente est censée être interdite aux moins de 16 ans ? Cette maman belge a fait cette désagréable découverte en rangeant la chambre de son garçon. « Elle était cachée sous le lit », témoigne-t-elle à RTL.
Quentin lui explique alors avoir déboursé 89 euros pour cet achat le jour de son treizième anniversaire. Pour sa « fidélité », le jeune homme a même reçu deux recharges gratuites. « Tout est fait pour attirer un jeune public, avec des goûts tels que Fanta, Red Bull, ou vanille, etc. », s’indigne Geneviève. « Il a une carte de fidélité. À chaque achat, il obtient des points et il a reçu un goût gratuit car il avait atteint un certain nombre de points. »
Contacté par RTL, l'établissement en question s'est défendu par le biais de sa vendeuse : « On vérifie toujours l’âge des jeunes à qui on vend des vapoteuses. C’est super important. » Et de nuancer ensuite : « Possible je n’aie pas vérifié l’âge de son fils s’il était accompagné par des grands. Je ne suis pas inspecteur de police. »
En France, la vente de cigarettes électroniques est interdite aux moins de 18 ans. D'abord parce qu'il n'existe que très peu d'études sur leur toxicité, mais aussi parce que ces objets sont destinés à arrêter la cigarette classique et non pas à commencer à fumer, électroniquement ou non.