« Elle s’est réveillée un peu enrhumée mais vraiment, je ne m’inquiétais pas. Ce fut l’erreur de ma vie ».L’existence de Clare Louise, une maman anglaise de 44 ans, a basculé à jamais un jour de 2018. En l’espace de 24 heures, sa fille, Anneliese, âgée alors de 7 ans, est morte d’une infection au streptocoque du groupe A invasif. Une infection qui peut être mortelle si elle n’est pas décelée à temps. Pourtant, ce jour-là, rien ne laissait présager d’un tel drame, comme le raconte la maman au Mirror : « Malgré son rhume, elle m’a dit qu’elle se sentait bien donc je l’ai emmenée à l’école. Mais, à l'heure du déjeuner, la directrice m'a appelée pour me dire qu'elle n’était pas en grande forme et qu’il valait mieux que je vienne la chercher ». Lors de leurs retrouvailles, la mère, consultante en communication de profession, commence à s’inquiéter : « Je la trouvais dans un état plutôt léthargique ».
Les médecins rassurent la maman
Une fois à la maison, la mère de famille prend sa température, qui s’avère être élevée. « Elle dormait sur le canapé et je ne faisais que la surveiller. Elle m'a alors dit qu'elle avait vraiment mal à la jambe. Je l'ai emmenée chez le médecin généraliste vers cinq heures de l'après-midi et elle était très calme - je me souviens qu'elle était recroquevillée sur les chaises de la salle d'attente. » Le médecin lui conseille alors de se rendre plutôt à l’hôpital, ce qu’elle fait dans la foulée « On lui a fait passer un scanner de la hanche, une prise de sang et elle est sortie de l'hôpital en fauteuil roulant. »Mais les médecins se veulent cependant rassurants : il s’agit simplement de symptômes de la grippe.
« On aurait pu la traiter avec des antibiotiques… »
Seulement, dans la nuit, Anneliese s’est mise à « pleurer de douleur » et à avoir la diarrhée. Pensant bien faire, la mère la pose devant la télévision « pour regarder son film préféré, Cendrillon ». La suite relève du cauchemar : « Je me souviens avoir baissé son pantalon lorsqu'elle est allée aux toilettes. Ses cuisses étaient toutes marbrées. Je l’ai tout de suite transporté à l’hôpital. Elle y est rentrée à 10 heures et est décédé à une heure de l'après-midi. Il s'est avéré qu'elle souffrait d'une infection à streptocoques du groupe A qui s'était transformée en septicémie. On aurait pu la traiter avec des antibiotiques… » se désespère-t-elle. Mais si Clare Louise a décidé de prendre la parole 5 ans après le drame, c’est pour alerter les parents sur les dangers de ce type d’infection qui, s’il n’est pas traité à temps, peut donc s’avérer fatal…
