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Une femme accusée d'avoir tué sa belle-fille de 18 mois

Publié le par Jonathan Hamard

Une jeune femme de 20 ans va être jugée pour avoir cherché à intoxiquer sa belle fille âgée de 18 mois, dans le but de la tuer, ce qu'elle serait parvenue à faire après plusieurs mois de maltraitance. Les détails de l'enquête sont bouleversants. 

Une fillette de 18 mois s'est éteinte à l'hôpital pédiatrique de Pittsburgh le 29 juin dernier, quatre jours après être entrée dans le service. Son père, résidant à New Castle, avait appelé les secours après avoir découvert son enfant inconsciente à son domicile, sans en comprendre les raisons. Rapidement, les premiers résultats des analyses réalisées par les légistes avaient mis en évidence la présence d'une quantité mortelle d'acétone (composant que l'on trouve dans le dissolvant) dans son sang. L'enfant y aurait été très largement exposée dans les jours qui ont précédé son hospitalisation, poussant les autorités à ouvrir une enquête pour élucider cette mort tragique.

Iris Alfera vivait avec son père Bailey Jacoby dans l'État de Pennsylvanie, et avec la compagne de ce dernier, Aleisia Owens, âgée de 20 ans. C'est elle qui serait responsable de sa mort, d'après les conclusions de l'enquête qui a conduit à son inculpation le 11 janvier pour maltraitances et meurtre. Très précisément, la jeune femme est aussi poursuivie pour tentative de meurtre, violences aggravées sur mineur, ou encore mise en danger de la vie d'un mineur, selon la procureure générale de Pennsylvanie Michelle Henry.

La jeune femme a tout organisé pendant plusieurs mois

Dans un communiqué, l'édile révèle les "détails bouleversants de cette affaire". "Il est difficile de concevoir qu'une personne puisse délibérément vouloir faire du mal à un enfant sans défense, puis mente aux enquêteurs sur ce qu'il s'est passé", a-t-elle assuré, avant de s'expliquer : "L'enquête montre que pendant des mois, l'accusée a cherché méticuleusement à savoir si certaines substances pouvaient nuire aux enfants". Elle a ensuite insisté sur le fait que le parquet ne cesserait "jamais d'œuvrer pour que les personnes qui mettent sciemment en danger la vie d'autrui, en particulier celle des enfants vulnérables, répondent de leurs actes". C'est pourquoi aucune grâce n'est accordée à Aleisia Owens, laquelle n'a pas obtenu la "libération sous caution" dans l'attente de son procès.

Des requêtes troublantes dans le smartphone

Les enquêteurs ont cherché à comprendre comment le bébé avait pu ingérer cette quantité mortelle d'acétone et se sont assez vite penchés sur l'historique des recherches dans le téléphone de sa belle-mère. Ils ont découvert l'impensable : Aleisia Owens a cherché si des perles d'eau ou des piles pouvaient engendrer des ennuis de santé pour un enfant, avant de lui faire ingérer, de même qu'une vis en métal. Dans les requêtes, les enquêteurs de New Castle ont pu voir : "produits de beauté toxiques pour les enfants" et "médicaments susceptibles de provoquer des décès par empoisonnement accidentel chez les enfants". "Elle a ensuite agi en fonction des résultats de ses recherches", a-t-on précisé.

Le chef de la police de la ville de New Castle ayant dirigé l'enquête a quant à lui fait savoir que cette affaire avait "plongé" la "communauté dans la douleur, la tristesse et la colère".

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Oui
il y a 3 mois
Une exposition aux écrans avant 3 ans aura un impact sur la santé de l'enfant. Elle entrave le développement cognitif et moteur de l'enfant, voire mêm...
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il y a 20 jours
Ce n'est pas tant l'écran le problème, mais l'absence d'autres stimulations bonnes pour le développement de l'enfant et une interdiction aussi simplis...
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