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Une famille débarquée d'un avion car leur bébé a la varicelle

Publié le par Mathilde Saez

La mésaventure de cette famille pourrait bien un jour vous arriver, alors mieux vaut être prévenu…

En ce début du mois d’août, une famille originaire du nord de la France se rend à l’aéroport de Lille-Lesquin pour s’envoler vers les Baléares. Là-bas les attendent la mer, le soleil et une location. Bref, des vacances de rêve pour cette petite famille de deux enfants, l’un âgé de 21 mois, l’autre de 5 ans. Seule petite ombre au tableau, le plus jeune est en fin de varicelle. Mais bon…

A l’aéroport, une hôtesse remarque les boutons secs sur le visage du bébé et demande aux parents s’ils disposent d’un certificat médical prouvant que leur enfant n’est plus contagieux. Non, ils n’y ont pas du tout pensé. L’hôtesse les laisse tout de même embarquer.

Mais une fois à bord de l’avion, une autre hôtesse, moins accommodante celle-là, demande à la famille de sortir. « On a été évacués comme des pestiférés. Le petit de 5 ans ne comprenait pas pourquoi on nous empêchait de rester dans l'avion. Tout s'est fait dans l'indifférence des autres passagers », raconte père, Harald Knauff. La famille est choquée, leurs vacances de rêve s’envolent en même temps que leur avion… Sans eux.

Le lendemain, ils se rendent chez leur médecin traitant qui leur délivre un certificat médical spécifiant que l’enfant n’est plus contagieux. Il leur faudra tout de même attendre quatre jours avant de pouvoir embarquer dans un nouvel avion en direction des Baléares. Une mésaventure qui leur aura coûté 500 euros et quatre jours de location perdus.

De retour de vacances, la famille Knauff souhaite se faire rembourser, mais ça ne sera pas simple. En faisant des recherches ils découvrent qu’il y a déjà eu de pareilles déconvenues par le passé. « Ni l'agence de voyages, ni le voyagiste et ni la compagnie aérienne ne mettent cela en avant au moment de la réservation. On n'avait jamais entendu ça avant », regrette le père de famille. L’aéroport confirme que la compagnie aérienne n’a fait qu’appliquer ses règles et que dans un avion, le commandant est le seul maître à bord.

Renseignements pris auprès d’Air France, une hôtesse explique à France Info que de telles mesures pour un cas de varicelle sont rares, mais qu’en théorie, elles sont tout à fait applicables. La compagnie met même à disposition sur son site un formulaire à remplir par le médecin traitant et à faire parvenir 48 heures avant le départ. Vous voici prévenus ! 

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