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Une adolescente de 17 ans meurt d'un choc toxique à cause de son tampon : sa mère veut informer

Publié le par Mathilde Saez

Diagnostiquée trop tard, Maëlle est décédée après avoir été traitée, à tort, pour une gastro-entérite à l'hôpital.

C’est "pour que le décès de Maëlle puisse en éviter d’autres", que sa mère, Laurence, a accepté de se confier auprès de la chaîne belge RTBF quelques jours seulement après la mort de sa fille. L'adolescente âgée de 17 ans a été victime d'un choc toxique, provoqué par une bactérie connue sous le nom de Staphylocoque doré et dont le développement peut être favorisé par un tampon hygiénique.

Mais si les informations sur le syndrome du choc toxique sont indiquées sur toutes les boîtes de tampons, cette infection reste rare et donc souvent mal diagnostiquée. C'est ce qui est arrivé à Maëlle, et c'est la raison pour laquelle sa mère souhaite témoigner sur le sujet. Dans un premier temps en effet, Maëlle est fiévreuse, prise de nausées et de vomissements. On lui diagnostique alors une grippe gastro-intestinale. En moins de 48 heures, sont état s'aggrave, Laurence s'inquiète, mais tous les professionnels de santé restent sur leur position. « Maëlle commence à avoir des troubles de la vue. Je prends sa tension : 5.3. J’appelle l’ambulance, mais les ambulanciers restent sur le même diagnostic, une grippe. Même chose à l’hôpital. » Ça n'est que lorsqu'elle est finalement transférée en soins intensifs que le bon diagnostic tombe. Hélas, il est déjà trop tard.

Laurence n'en veut pas aux médecins, elle veut simplement que cela n'arrive plus. « J'aimerais juste que les médecins, le premier médecin, le médecin traitant, les infirmiers ou les ambulanciers, puissent peut-être poser la question "Est-ce que vous portez un tampon?" quand on a des symptômes de grippe gastro-intestinale.(...) Mon but, c'est d'informer les jeunes filles et les dames sur la toxicité de ces tampons ».

Laurence et sa fille connaissaient pourtant l'existence du syndrome du choc toxique, elles en avaient déjà parlé. Pourtant, jamais elle ne l'ont envisagé. « Nous étions informées et nous n’avons pas pu déceler la maladie. Parce que les premiers diagnostics n’allaient pas dans ce sens. Aujourd’hui, je suis persuadée qu’il faut informer le plus possible de femmes au sujet de ce syndrome. En espérant que la prévention puisse sauver des vies » : assure Laurence.

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