Les festivités du 14 juillet 2022 auraient pu virer au drame jeudi soir à Besançon (Doubs). Peu avant minuit, un mortier artisanal atterrissait dans une voiture circulant vitre ouverte. A l’intérieur, un bébé âgé de quatre mois installé dans un cosy, dont la main avait été gravement brûlé, ainsi qu’un enfant de quatre ans qui, lui, souffrait de « rougeurs à l’omoplate » et a été « très choqué ». Quant au père de famille, qui était au volant, il avait souffert de « brûlures au niveau des cheveux ». Un homme d’une quarantaine d’années a fini par être interpellé et a été condamné, ce 18 octobre, à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Besançon.
Son avocat interjette appel
« Nous ne nions pas que quelqu’un a tiré le mortier de feu d’artifice dans la voiture et nous comprenons la détresse de la famille des victimes », a déclaré Me Kevin Louvet, avocat du prévenu, comme le rapporte l’AFP. « Mais il n’existe aucun élément objectif démontrant qu’il s’agit de mon client. Le faisceau d’indices dont a parlé le procureur à l’audience repose sur un renseignement anonyme », a-t-il poursuivi. L’avocat de l’accusé a donc fait appel.
Son fils dans un premier temps suspecté
En effet, un mineur qui faisait partie d’un groupe de plusieurs dizaines de personnes présentes à proximité du véhicule, le soir des faits, avait été interpellé et placé en garde à vue le 25 juillet. Il avait cependant nié être l’auteur du tir de mortier. Et c’est dans un second temps que, grâce à ses témoignages recueillis au cours de l’enquête judiciaire, que le père de ce mineur, âgé de 45 ans, avait été mis en cause.