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Un homme condamné car il diffusait des pleurs d’enfants la nuit pour empêcher ses voisins de dormir

Publié le par Jérémy Puech

Pendant plusieurs mois, un homme de 44 ans a ruiné les nuits de ses voisins en diffusant notamment des pleurs d’enfant. Il a été condamné, ce 18 janvier, pour « agressions sonores. »

 

Un plan machiavélique dont la véritable raison échappe encore aux victimes. Pendant plusieurs semaines, un homme, assistant de vie scolaire, a littéralement pourri la vie de ses voisinsen diffusant la nuit toutes sortes de bruits, dont des pleurs de bébé. Il a été condamné, ce 18 janvier, à quatre mois de pri­son as­sor­tis d’un sur­sis pro­ba­toire lui in­ter­di­sant de se rendre dans la rue où il habitait.

ll en­re­gis­trait les pleurs pour les re­dif­fu­ser sur ses enceintes

Sa technique pour ruiner le sommeil des habitants de son immeuble situé ans la ville de Saint-Égrève (Isère), à quelques kilomètres au nord de Grenoble ? Il installait contre l’un de ses murs mitoyens toute sorte d’articles électroménagers (blender, mixeur, aspirateur) et même des enceintes, qu’il branchait sur des prises programmables pour les faire fonctionner. Il avait même poussé le vice jus­qu’à en­re­gis­trer les pleurs d’en­fants de ses voi­sins pour les re­dif­fu­ser sur ses enceintes durant la nuit. « Des voi­sins pé­nibles on en a vu mais vous, c’est high-le­vel », lui a dit durant l’audience le procureur, comme le rapporte le Dauphiné Libéré.
Reste à comprendre la raison de ce comportement odieux. Habitué durant une dizaine d’années à vivre dans cet immeuble en compagnie majoritairement de personnes âgées, il a vu des familles avec enfants s’installer progressivement. Il explique alors avoir été « de plus en plus dérangé tôt le matin, en soirée, le week-end. » Paranoïaque ou simplement acariâtre, il a en tout cas décidé de ne pas rester les bras croisés.

Les voisins ne comprennent pas

Ses voisins, eux, s’interrogent : « Pourquoi se donner autant de mal pour nous faire ce mal ? » a témoigné lors de l’audience un père de famille. « On n’a rien fait d’exceptionnel, on a juste des enfants qui pleurent », témoigne un autre à la barre. « Il fait du bruit à toute heure du jour et de la nuit. Il met des vi­breurs qu’il colle au mur, passe l’as­pi­ra­teur à 23 heures. Il met coups dans les murs, la radio à fond, il joue du tam-tam à des heures im­pro­bables », avait expliqué un autre voi­sin aux gen­darmes, cette fois. Pour sa défense, son avocat expliqué qu’il s’agit « d’un homme qui souffre. Il voit ses voi­sins vivre une vie de joie et il se rend compte que cette vie ne lui est pas ac­ces­sible. »