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Trisomie 21 : le coup de gueule d'une maman qui réclame une AVS pour la rentrée de sa fille

Publié le par Hélène Bour

Alors que les vacances scolaires approchent, une maman a poussé un coup de gueule sur Twitter : elle souhaite une AVS pour accompagner sa fille trisomique à l’école, mais peine à l’obtenir.

Connue pour ses deux livres (“La vie réserve des surprises” et “Juste un peu de temps”) et pour ses prises de parole sur divers médias, Caroline Boudet, journaliste et maman d’une petite Louise atteinte de trisomie 21, a fait part de son ras-le-bol sur Twitter alors que s’achève cette année scolaire.

En effet, sa petite Louise rejoindra bientôt les bancs de l’école, et aurait bien besoin d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) à ses côtés pour l’accompagner au quotidien. Seulement voilà, sa maman, qui se bat pourtant depuis des mois pour en obtenir une auprès de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées), n’a obtenu qu’une AVS “partagée” :

Avoir un enfant handicapé en France en 2018, c'est bosser depuis novembre dernier pour qu'il ait une AVS à la rentrée de septembre. C'est avoir une attribution a minima pour une AVS partagée, pardon "mutualisée "”, écrit la journaliste sur son compte Twitter, accompagnant sa publication du hashtag #Raslebol.

C'est n'avoir mi-juin aucune réponse de quiconque – ni de l’Education nationale, ni de la MDPH – sur : quand arrivera cette AVS, pour combien d'heures, combien d'enfants”, poursuit Caroline Boudet, visiblement exténuée par ces démarches sans fin.

La maman indique dans cette même série de Tweets qu’elle a pourtant appelé et rappelé à maintes reprises la MDPH afin d’en savoir davantage sur cette AVS, notamment pour répondre aux interrogations de l’école, en vain.

En colère et à bout, Caroline Boudet a terminé son coup de gueule par un “bon vent à l’école inclusive, France 2018, rappelez-moi quand elle ne reposera pas uniquement sur les épaules des parents”.

Une rapide recherche dans le fil actualités du net suffit à constater l’ampleur du problème : de nombreux parents sont engagés dans un bras de fer avec les MDPH afin d’obtenir une AVS pour leur enfant handicapé. Notons que le problème s’était déjà produit en septembre dernier, lors de la suppression des contrats aidés dont bénéficiaient notamment les AVS. En août dernier, Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, avait garanti que “50 000 contrats aidés [d'AVS] [seraient] sanctuarisés pour l'accompagnement des élèves handicapés”, et que “8 000 nouveaux emplois d'accompagnants des élèves en situation de handicap [AESH]” seraient créés à la rentrée 2017. Mais visiblement, sur le terrain, tout ne se passe pas comme prévu..

Source : Twitter

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