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Témoignage : une mère excédée aborde le tabou de l'épuisement parental

Publié le par Stella Roca

Combattre le tabou de la fatigue physique et émotionnelle des parents à la fin des vacances, c’est ce que veut Diane Wattrelos, une maman créatrice de contenus. Elle tente, à travers son compte Instagram, de « mettre des mots sur les maux » et témoigne de son ras-le-bol.

Enfin… avouer que les vacances ne sont pas synonymes de repos pour les parents sans avoir l’air d’un mauvais parent ! C’est ce que souhaite Diane Wattrelos, cette instagrammeuse à l’origine du compte instagram @les_maux_en_couleurs et maman de deux enfants. Elle témoigne dans une publication Instagram de son envie de briser le tabou autour de l’épuisement des parents.

Des vacances pas si reposantes

« Quand on dit que les vacances ce n’est pas tout rose, on est aussi en plein dedans, et je trouve qu’on n’en parle pas assez.», témoigne la maman en photo avec ses deux enfants, dès le début de la description. Exténuée d’avoir ses enfants en permanence lors de ses congés, d’essayer de leur faire plaisir souvent sans succès et de devoir gérer les virus et tous les petits bobos, Diane avoue être épuisée de ses vacances et veut en parler. « J’ai cette impression que personne n’en parle et que c’est un sujet tabou... Quand je vois la culpabilité de certains parents qui aimeraient faire garder leurs enfants quelques heures en journée pendant leurs vacances, mais qui ont peur de se faire juger! Et pourtant, personne ne devrait porter un quelconque jugement. En soi, cela ne change en rien l’amour que l’on porte à ses enfants ». Des parents qui se sentent parfois plus fatigués au retour des vacances qu’au départ.

Des parents culpabilisés

Très souvent, le sentiment de culpabilité prend le dessus et la peur d’être jugée empêche de parler librement et sans honte de son épuisement parental à la fin de l’été. La maman, suivie par plus de 100 000 abonnés, avoue « aucune culpabilité à avoir d’en avoir marre par moments, cela ne fait pas de vous de mauvais parents mais simplement des êtres humains ». Se faire culpabiliser d’être un mauvais parent quand on a seulement envie, et besoin, de repos, n’est pas constructif. Surtout quand on sait que le burn-out parental à la fin des vacances concerne une grande majorité des parents même si on pense que l’herbe est toujours plus verte à côté. « Ne pensez pas que chez les autres tout est toujours parfait, c’est faux », insiste Diane Wattrelos. Le culte des parents parfaits présents partout sur Instagram ne représente évidemment pas la vraie vie, mais seulement « quelques secondes de leur journée, ce qui n’est absolument pas représentatif ».

Une publication remerciée

Alors que la publication, postée il y a seulement quelques jours, a déjà reçu 6 885 « j’aime », de nombreux internautes ont remercié la maman instagrammeuse pour sa publication : « Merci beaucoup pour ce post ! », ou encore « Tellement mais tellement d'accord avec ton post, j'ai l'impression qu’on n’a pas le droit de dire qu’on est fatigué », ont commenté plusieurs internautes, dont surtout des mamans. Un épuisement qui touche énormément de parents, et qui fait même parfois regretter le travail « Mais Merciiiiii. Je suis en vacances avec mon fils et clairement je suis presque plus fatiguée que quand je travaille », commente une autre internaute. Une nécessité de témoigner de l’épuisement parental post-vacances, mais surtout d’abattre la honte qui l’accompagne.