Pour de nombreux parents, choisir le prénom de son futur enfant est un véritable casse-tête. Alors, aux Etats-Unis, certains n’hésitent pas à faire appel à des influenceuses -il s’agit en très grande majorité de femmes- pour trouver le prénom idoine à leur merveille. Et leur verser une somme parfois pharaonique pour qu’elles dénichent la perle rare. Ces « nommeuses professionnelles » demandent en effet parfois jusqu’à 30 000 dollars (environ 28 000 euros), comme le note The Guardian, auteur d’un article sur le sujet.
330 euros pour une liste de 15 prénoms
The Guardian a notamment interviewé Taylor Humphrey, la plus célèbre des « influenceuses en prénom de bébés ». Pour un service de base, à savoir la fourniture d ‘une liste de 15 prénoms sélectionnées en fonction d’un questionnaire rempli par son ou ses clients, il faudra compter environ 330 euros (350 dollars). Concernant l’offre « premium », elle vous permettra d’obtenir une consultation plus poussée, dans laquelle l’experte pourra vous recevoir en rendez-vous, de visu ou par visio, ou même vous fournir un livre qui expliquera comment et pourquoi les prénoms ont été sélectionnés. Encore mieux. Si vous le souhaitez, elle pourra même effectuer des recherches généalogiques afin que le futur prénom de l’enfant colle avec l’ADN familial. Pour cette offre, la fourchette de prix est comprise entre un peu plus de 1400 euros et 28 000 euros (1500 et 300 dollars) !
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Les demandes des parents souvent très précises
Taylor Humphrey expliquer le succès de son compte par la recherche, de plus en plus prégnante des parents, d’offrir à leur progéniture un prénom unique « À l’âge des réseaux sociaux, l’originalité est primordiale, explique-t-elle au Guardian. Ton prénom est un destin, une identité, une marque de fabrique. C’est la première impression que les autres auront de toi. » Et force est de constater, lorsque l’on fait un tour sur Tik Tok particulièrement, que les critères des parents sont souvent extrêmement précis : lettres interdites, nombre de syllabes, orgine ethnique. Et comme le note le Huffington Post, les termes « old money » « quiet luxury » ou encore « ivy league » émergent. Une manière d’aiguiller également vers une catégorie sociale spécifique, en l’occurrence « BCBG ». Voilà, si vous êtes à court d’idées et que vous avez un peu de sous de côté, vous savez désormais quelle option s’offre à vous (ou pas).