Sophia Aram se livre à cœur ouvert. Pour ses 50 ans, Libération, le journal fondé par Jean-Paul Sartre met à l’honneur des femmes influentes qui fêtent également leur demi-siècle. En effet, Libération consacre une "série sur des femmes nées en 1973 " parmi lesquelles Sophia Aram. "Elle sait : ce qu’elle dit, ce qu’elle cache, et, entre les deux, toute une succession d’instantanés en clair-obscur", écrit la publication pour décrire l'humoriste.
“Je suis sortie de ma fonction reproductrice”
Sophia Aram révèle qu’elle se sent très chanceuse de vieillir et d’avoir fêté ses 50 ans en juin dernier. Elle voit le temps qui passe comme un symbole d’émancipation. “Pour tout un tas de raison, je ne me suis jamais sentie aussi libre” dit-elle avant notamment de donner une justification en particulier : “Le fait d’avoir 50 ans et, depuis un an, de ne plus avoir d’utérus, ça m’a libéré de quelque chose. Je suis sortie de la matrice, de ma fonction reproductrice. Mon corps n’appartient plus qu’à moi”, dit-elle. Pour autant, Sophia Aram qui ne pourra plus avoir d’enfant - comme la chanteuse Lorie - est très heureuse d’avoir donné la vie une fois. En effet, elle est l’heureuse maman d’un grand garçon. Mais elle “aime profondément l’idée de ne plus pouvoir l’être”.
Un fils né en 1998
Pour rappel, Sophia Aram est en couple avec Benoît Cambillard qu’elle connaît depuis le lycée. Ce dernier est également son collaborateur puisqu’il est le co-auteur des textes de sa compagne qu’il rencontrait à 16 ans. En 1998, Sophia Aram et Benoît Cambillard accueillent un petit garçon auquel ils refusent de donner un prénom commun comme “Medhi ou Pierre”. C’est pour cela qu’ils penchent en faveur du prénom hébreu Chaïm, qui symbolise “la vie”. Depuis leur rencontre, les parents de Chaïm restent très amoureux comme l’attestent les mots choisis par Benoît Cambillard pour parler de sa compagne. “Elle est droite, indépendante, libre, morale, comme son père berbère. Elle a un côté pas hyper fun au départ, un peu le relationnel d’Angela Merkel”, dit-il, ajoutant qu’il aimait ce trait de caractère qui fait d’elle une personne entière.
Sa mère condamnée par la justice
En bref, Sophia Aram est très épanouie côté vie privée. Et pourtant, cette dernière avait été confrontée à un climat familial compliqué après la condamnation de sa mère Khadija Aram, ancienne adjointe au maire de Trappes Guy Malandain (PS), à deux ans de prison dont dix-huit mois avec sursis et cinq ans d'interdiction de droits, civiques civils et familiaux en 2011. “A tous ceux qui me rabâchent que ma mère mériterait de passer le reste de ses jours en prison : j’aimerais leur dire que je suis d’accord avec eux !”, avait-elle notamment réagi.