Son gynécologue l'insémine avec son propre sperme, elle découvre la vérité 30 ans plus tard

Un effroyable mensonge. Sharon Hayes a aujourd’hui 67 ans et est devenue maman, en 1990, d’une petite Brianna. Une fille née grâce à une insémination artificielle pratiquée par son gynécologue. Le professionnel de santé lui assurait alors à l’époque que les spermatozoïdes du donneur provenaient d’un étudiant en médecine. Seulement, après un test ADN, Brianna, 34 ans aujourd’hui, a découvert que son père biologique était en réalité l’ancien gynécologue de sa maman ! Cette dernière et sa fille ont donc décidé de porter plainte contre lui. « Il doit payer et être tenu pour responsable », a ainsi assuré Sharon au Times.

Il y a plus de 30 ans pourtant, la maman avait demandé à son gynécologue que le donneur ait des caractéristiques physiques similaires à celles de son mari. Elle souhaitait également que le sperme fasse l'objet d'un dépistage génétique. Elle a donné naissance à sa fille en juin 1990 et ne lui aurait cependant pas révélé à sa progéniture qu'elle était née grâce à une technique de procréation assistée.
Comment le pot-aux-roses a-t-il été découvert ? C’est Brianna qui a effectué, en 2022,  un test ADN dans l'espoir de trouver des réponses à certains problèmes de santé auxquels elle était confrontée depuis son plus jeune âge. Selon le Times, elle avait été touchée par une leucémie à l'âge de 4 ans puis avait contracté le virus d'Epstein-Barr (une mononucléose infectieuse) au lycée.
La jeune femme ne cherchait pas alors qui était son père génétique, mais juste à comprendre d’où pouvait venir ses problèmes de santé. « J'essayais de voir quelles étaient mes prédispositions génétiques. Qu'est-ce qui pouvait expliquer tous mes problèmes ? J'essayais simplement d'être informée » a-t-elle déclaré à au Times

Finalement, les résultats du test ADN l'ont reliée à 16 frères et sœurs et en approfondissant ses recherches, elle a découvert que le fameux gynécologue était son vrai père. « Lorsque je l’ai découvert, j'ai l'impression d’avoir servi d’expérience scientifique », a-t-elle conclu auprès du Times.