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« Si j'étais parti...» : les mots poignants du papa de Christophe Dominici, rongé par la culpabilité

Publié le par Jérémy Puech

Trois ans après la mort de leur fils, les parents de Christophe Dominici se sont confiés à Nice-Matin.

Un triste anniversaire. Le 24 novembre, cela faisait en effet trois ans jour pour jour que Christophe Dominici, l’ancien rugbyman professionnel, était retrouvé sans vie dans le parc de Saint-Cloud, dans le département des Hauts-de-Seine. Depuis, un doute plane sur les circonstances réelles de sa mort. L’ancien ailier du XV de France s’est-il suicidé ou est-il tombé accidentellement d’un mur ? Si la thèse du suicide a longtemps été privilégiée, l’ex-sportif étant dépressif, Nice-Matin relève dans son édition du 24 novembre que le rapport d'autopsie a mis en lumière que Christophe Dominici aurait tenté de se rattraper, « ses ongles ayant été noircis par la matière du mur ».

« Vu l'amour qu'il portait à ses filles, il a dû tomber »

Pour Nicole et Jeannot, les parents du défunt, il ne fait aucun doute que leur fils ne s’est pas donné la mort, quelques minutes seulement après avoir déposé ses deux filles à l'école. « S'il voulait se tuer, il serait allé sur la route... Vu l'amour qu'il portait à ses filles, il a dû tomber » confie ainsi sa maman au quotidien régional. Des propos qui font échos à ceux de l’ex-épouse du sportif, Loretta Denaro, qui avait déclaré l’an dernier : « J’ai lu que beaucoup de personnes se demandent encore pourquoi, ce qu’il s’est passé dans sa tête. Moi je peux vous dire ce qu’il s’est passé dans son cœur. Mais pas là. C’est compliqué de parler de Christophe au passé. On est trois femmes seules à la maison sans leur roi… Il nous manque terriblement ».

« Si j’étais parti, cela ne serait pas arrivé »

Aujourd‘hui, le père et la mère de Christophe Dominici vivent toujours dans le deuil. « Je ne vais pas très bien, chaque 24 novembre, c'est difficile... », argue son père à Nice Matin. Surtout, il ne peut s’empêcher de culpabiliser, persuadé que s’il avait été présent auprès de son fils,  la tragédie ne se serait pas produite : « Il n’allait pas bien. On avait prévu de monter le voir à Paris mais j’ai eu une rage de dents dans la nuit et on est resté là. Si j’étais parti, cela ne serait pas arrivé. Il était dépressif. Il avait un traitement à vie mais il n’avait pas pris ses cachets depuis plusieurs jours » a-t-il confié. Et Jeannot d’en dire également plus sur ses convictions sur la cause de la mort de sa progéniture. « Il ne dormait pas. Il était tourmenté. Il est monté sur ce mur comme il le faisait souvent car il adorait prendre de la hauteur. Il est tombé bêtement » a-t-il assuré.

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il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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