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« Si je parle à mes fils du point du mari… » : Flavie Flament déplore l’ignorance de ses enfants sur les sujets féminins

Publié le par Justine Charlet

Lors d’une interview donnée à l’occasion d’un débat qu’elle a animé mercredi sur Téva, Flavie Flament regrette que la jeune génération ignore certains termes associés aux actes gynécologiques.

La chaîne Téva proposait mercredi soir un documentaire intitulé Écartez les jambes : enquête sur les violences gynécologiques. Un sujet rare à la télévision, mais non moins important, qui a été prolongé d’un débat au cours duquel des victimes, mais aussi une avocate, des gynécologues et une députée ont pu échanger.

Des pratiques dont les hommes n’ont jamais entendu parler

En amont de cette diffusion, Flavie Flament, l’animatrice de cette discussion, n’a pas hésité à faire savoir, lors d’une interview à Télé Loisirs, combien elle regrettait que les hommes ne s’intéressent pas davantage au sujet… consciente que la jeune génération manquait d’éducation à ce propos, et englobant ses fils dans cette réflexion. « Sur les pratiques dénoncées, comme l’épisiotomie et le point du mari, encore faut-il déjà savoir de quoi on parle », s’est émue celle qui a joué dans Les monologues du vagin, avant de poursuivre, plus loin. « Je pense que certains ignorent aujourd’hui dans la jeune génération de quoi il s’agit. Si je parle à mes fils du point du mari, je pense qu’ils ne savent pas de quoi on parle ».

Qu'est-ce que le "point du mari" ?

Cette expression fait référence à une pratique “clandestine” qui consisterait, après une épisiotomie, à recoudre plus qu'il ne faudrait l'incision réalisée. Le but : procurer (supposément) plus de plaisir à l'homme lors d'une pénétration. D'où le nom de “point du mari” pour cette suture supplémentaire (et inutile). Une pratique qui appartiendrait donc clairement au registre des violences gynécologiques. 

Des hommes peu concernés par le débat

Insistant sur l’idée que ces questions de violences gynécologiques concernant le plus grand nombre, Flavie Flament regrette que peu d’hommes aient pris part au projet documentaire. « Ce n’est pas une parole ni un sujet de ‘bonne femme’comme on dit. Il concerne tout le monde. Les hommes qui ont été sollicités pour le débat, en l’occurrence des personnes concernées du côté des médecins, n’ont pas voulu venir autour de la table. C’est regrettable », a-t-elle dit à Télé Loisirs, soulignant être « convaincue » que « ces combats ne peuvent être portés qu’ensemble ». À défaut d’être sur le plateau, l’animatrice a fait le vœu qu’ils soient au moins devant leur poste de télévision.

« Des violences qu’on a toutes vécues »

Concernant son implication dans le projet, Flavie Flament dit avoir accepté l’exercice de l’animation du débat pour la raison précise : porter la parole des victimes. « Il faut lever le voile sur des violences qui sont taboues et qu’on a toutes vécues ». La volonté de l’animatrice, qui avait révélé en 2016 avoir été violée par le photographe David Hamilton à l’âge de 13 ans, était aussi de démystifier le vocabulaire autour de l’intimité des femmes. Elle-même en a fait l’expérience quand, en quittant TF1, jouer dans Les Monologues du vagin posait problème à ses interlocuteurs en plateau. « Beaucoup avaient du mal à m’accueillir sur un plateau ou en parler avec moi parce qu’il fallait dire le mot ‘vagin’ » là où le « vocabulaire de guerre », lui, ne choque plus personne. « Il faudrait se détendre sur le sujet », a-t-elle conclu.

Oui
il y a 2 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 20 jours
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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