Serena Williams s’est fiancée avec Alexias Ohanian, le cofondateur de Reddit, le 29 décembre 2016, puis le couple s’est marié le 16 novembre 2017. Entre-temps, Serena est devenue maman le 1er septembre 2017, d’une petite fille prénommée Alexis Olympia Ohanian Jr.
Enceinte avant un grand tournoi
Dans le numéro d’avril d’ELLE US, Serena Williams est revenue sur sa grossesse et la naissance de sa fille, aujourd’hui âgée de 4 ans et demi. Elle avoue avoir eu des symptômes handicapants le premier trimestre : maux de tête, goût de métal dans la bouche. Ces petits soucis sont vécus par de nombreuses mamans. Mais, pour Serena Williams, cette grossesse n’arrive pas au bon moment : elle découvre qu’elle est enceinte deux jours avant l’Open d’Australie ! Malgré tout, elle dit se satisfaire pleinement de sa grossesse. Sur le plan physiologique uniquement.
Pas de connexion in utero
Serena Williams explique au magazine ELLE US : « Tout au long de ma grossesse, je n’ai jamais ressenti de connexion avec elle. Bien que j’aie adoré être enceinte, je ne me suis jamais dit “oh mon Dieu, c’est mon bébé” (…). C’est quelque chose dont les gens ne parlent pas habituellement (l’instinct maternel), parce qu’on est censé être amoureux dès la première seconde (…). Certaines de mes amies et mamans m’ont dit qu’elles n’avaient pas non plus ressenti cette connexion in utero, ce qui m’a rassurée, même si je l’attendais toujours. »
Sa fille, sa raison de se lever le matin
Mais si Serena n’a pas ressenti cette connexion à son bébé durant sa grossesse, cela a bien changé depuis la naissance de sa fille Olympia. Elle confirme que « Depuis que j’ai eu mon bébé, les enjeux ont changé pour moi (…). Gagner est maintenant un désir et non plus un besoin. J’ai une fille magnifique à la maison ; je veux toujours les titres, le succès et l’estime, mais ce n’est plus la raison pour laquelle je me lève le matin. » Car, si Serena Williams a eu un accouchement et un post-partum compliqué (elle a accouché par césarienne, et subi quatre interventions chirurgicales ensuite avec une hospitalisation de 6 semaines), elle explique que « Quand je l’ai finalement vue, je l’ai tout de suite aimée. »