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Santé mentale, élèves handicapés, « travaux d'intérêt éducatif » : les annonces de Gabriel Attal sur l'école et la famille

Publié le par Jérémy Puech

Dans son discours de politique générale, ce 30 janvier à l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a consacré un long chapitre à la jeunesse française. Ecole, uniforme, usage des écrans, jeunes délinquants... Tour d‘horizon des ses annonces.

Ce 30 janvier était le jour du grand oral pour le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, qui prononçait à l’Assemblée nationale son discours de politique générale. Durant 1h30, le chef de l’exécutif a passé en revue les grandes orientations de son gouvernement et a donc aussi consacré un chapitre à l’enfance et à la parentalité. Il a réaffirmé les grands principes qu’il souhaitait mettre en place alors qu’il était ministre de l’Education nationale et a répété une nouvelle fois que l’école était « la mère des batailles ».

Redoublement et groupes de niveau

Concernant l’école donc, le premier ministre veut « déployer le choc des savoirs » pour « élever le niveau des élèves ». Refusant une école du passage automatique, il a confirmé ses propos du mois d’octobre et souhaite remettre au goût du jour le redoublement, qui seront désormais décidés par les équipes pédagogiques. Il a aussi prôné une « école des savoirs, de l’exigence, de l’excellence où chacun apprend à son rythme », une insinuation aux futurs groupes de niveau qui seront mis en place au collège.  Autre thème abordé par Gabriel Attal : la question des remplacements des professeurs absents, qui ne doit selon lui plus être un sujet.
La régulation des usages des écrans et des téléphones, « une catastrophe éducative et sanitaire en puissance », fera partie des priorités des gouvernements, comme l’avait annoncé Emmanuel Macron, sans qu’il ait donné plus de détails.

La santé mentale des jeunes érigée en priorité

Par ailleurs, il a également assuré que la stratégie de lutte contre le harcèlement scolaire sera poursuivie. « Une école qui marche, c'est une école ou les élèves sont heureux » a-t-il déclaré. Il a ainsi évoqué la santé mentale des plus jeunes. Le premier ministre notamment déploré que « le mal-être, les dépressions et les pensées suicidaires aient beaucoup progressé chez nos jeunes ». « Je veux faire de la santé mentale de notre jeunesse une grande cause de notre action gouvernementale », a-t-il lancé. Gabriel Attal a annoncé une « réforme » du dispositif de soutien psychologique. « Nous allons mailler notre territoire de Maison départementale des adolescents ».

« On ne négocie pas avec la République »

Concernant le port de l’uniforme dans les écoles, autre sujet majeur, le Premier ministre a appelé au « respect de nos valeurs républicaines au premier rang desquels la laïcité ». « On ne négocie pas avec la République », a-t-il insisté. Il a donc confirmé une expérimentation de l’uniforme à l’école, « symbole d’égalité républicaine ». « Nous généraliserons l’uniforme en France à la rentrée 2026 », si l’expérimentation est concluante, a-t-il dit.

Le handicap mieux pris en charge

Enfin et il s’agit des seules réelles annonces de son discours, Gabriel Attal a annoncé que l'Etat accompagnerait mieux les élèves en situation de handicap mais aussi la création des travaux d’intérêt éducatif. Concernant le handicap, le premier ministre a affirmé vouloir simplifier la vie des élèves p, grâce au remboursement des fauteuils roulants notamment. « L’état prendra ses responsabilités et financera désormais l’accompagnement des enfants en situation de handicap sur le temps du déjeuner », a-t-il ainsi expliqué. 

La création des "travaux d’intérêt éducatif"

« Parmi les émeutiers, des jeunes, des très jeunes parfois qui semblaient avoir coupé les ponts avec notre société », a-t-il déclaré. « Nous devons disposer de sanctions adaptées pour les mineurs de moins de 16 ans. Nous créerons des travaux d’intérêt éducatif, qui seront leurs équivalents et seront donnés plus facilement que les peines d’intérêt général. Dès le plus jeune âge il faut revenir à un principe clair : tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter.» Autre solution proposée : « Dès qu'un élève est sur la mauvaise pente de la délinquance, on proposera aux parents un internat que l'on rendra accessible pour le couper de ses mauvaises fréquentations », a-t-il conclu.

Oui
il y a 2 mois
Évidemment que oui. Laissez un enfant passer quand il n'a pas les base va le mettre en échec complet, mais risque aussi de mettre la classe en échec. ...
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Lire 38 arguments Oui
Photo de profil de Caro Jack
21 points
Non
il y a 26 jours
​ il faut préciser l'âge mais en maternelle et en primaire à moins d'avoir de très lourds et très sévère problème je trouve qu'il vaut mieux passer et...
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