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Sages-femmes : vers une meilleure reconnaissance ?

Publié le par Véronique Bertrand

Lundi, une proposition de loi a été adoptée par l’Assemblée nationale. Son but ? Réformer la formation des sages-femmes afin d’accroître l’activité de leur métier.

Une étude, réalisée par Ipsos pour Organon, montre que si 86 % des femmes savent qu’une sage-femme prend en charge la préparation à l’accouchement, et souvent la naissance elle-même, elles sont moins de la moitié à connaître ses compétences en matière de contraception ou de suivi gynécologique.  D’ailleurs, seules 14% des femmes consultent une sage-femme pour les questions liées à leur santé sexuelle, contre 57 % un gynécologue. Et si 19 % des femmes rencontrent des difficultés pour prendre rendez-vous avec un gynécologue, ce n’est le cas que pour 1 % concernant les sages-femmes.

Quelles sont les compétences des sages-femmes ?

Non seulement elles assurent le suivi médical de la grossesse, la préparation à l’accouchement et l’accouchement lui-même, mais elles peuvent aussi dispenser les soins postnatals à la mère et au nouveau-né. Elles peuvent prescrire l’ensemble des méthodes contraceptives. Elles peuvent aussi poser, surveiller et retirer un diaphragme, une cape, un dispositif intra-utérin (DIU, ou stérilet), un implant contraceptif. Elles peuvent dépister certaines infections sexuellement transmissibles. Elles sont également habilitées à réaliser des interruptions de grossesse (IVG) par voie médicamenteuse. Elles peuvent vacciner et concourir aux activités d’assistance médicale à la procréation (AMP).

Quoi de neuf ?

La proposition de loi complète les études de maïeutique (le nom officiel des sages-femmes étant maïeuticiennes et maïeuticiens) par la création d’un troisième cycle d’un an, donc d’une sixième année de formation. Cette nouveauté concerne les étudiants et étudiantes qui seront en deuxième année d’études de Maïeutique à la rentrée 2024.

Autre nouveauté : les sages-femmes qui possèdent un doctorat pourront, en plus de leur pratique clinique, avoir une activité d'enseignement et de recherche.

Espérons que cette loi donnera envie aux étudiantes et aux étudiants d’embrasser la profession, car à la rentrée universitaire 2022, le Conseil national de l’ordre des sages-femmes constatait, en deuxième année, 20 % de places vacantes.

Oui
il y a 17 jours
Le terme est choquant puisque de la société "protégez-vous des grossesses non désirées, expérimentez le sexe sans enfants autant que vous voulez, fait...
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Lire 6 arguments Oui
Photo de profil de Clemence T
37 points
Non
il y a 3 mois
Non cela ne me choque pas. Il faut arrêter de jouer les "précieuses ridicules"! C est une expression TRÈS maladroite mais qui exprime très bien son id...
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