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Sa fille victime d'attouchements sexuels à l'école, il porte plainte : le rectorat le menace dans une lettre

Publié le par Philippe Husson

Des parents ont porté plainte après que leur fille ait été victime d'attouchements sexuels à l'école. Ils ont reçu une lettre du rectorat dans laquelle on retrouve un paragraphe identique que celui rédigé dans la lettre du rectorat de Versailles adressée aux parents de Nicolas, l'adolescent qui s'est suicidé après avoir été victime de harcèlement scolaire. 

Le 13 mars 2023, les parents d’une petite fille de 11 ans portent plainte pour des faits d'attouchements sexuels répétés dans l’enceinte de l’école, rapporte BFMTV. Suite à cette plainte, une enquête a été ouverte par le parquet de Versailles. Un vendredi, après sa pause, la fillette est en larmes. Sa professeure lui demande d’aller voir la directrice. Elle lui raconte avoir été victime d’attouchements de la part d’un animateur périscolaire. L’homme s’occupe des enfants pendant le déjeuner et dépend de la municipalité. 

Suite à l’alerte de la fillette, la directrice appelle le responsable municipal chargé du périscolaire. Il aurait à son tour interrogé la fillette avant d’alerter ses parents. Le père de la fille rapporte à BFMTV : « On vient chercher notre fille à la fin des cours mais pas de trace de la directrice. » Après le week-end, les parents obtiennent un rendez-vous avec le directeur municipal du périscolaire. Suite à ce rendez-vous, les parents vont porter plainte. La directrice de l’établissement ne répond pas aux sollicitations des parents qui contactent alors les associations de parents d’élèves. Ils rencontrent finalement la directrice le mardi, après les cours. Le père de la fillette la juge « vraiment sur la défensive », elle refuse d’être enregistrée et « de discuter dans ces conditions. » Les parents sont sans réponse, le père monte le ton et menace de porter plainte. La directrice prend peur et demande une protection fonctionnelle croit savoir BFMTV. 

Le père "sidéré" par l'attitude de la directrice

Suite à ce rendez-vous, le père décide d’écrire à la directrice et de mettre le rectorat en copie. Dans le mail consulté par BFMTV, il pointe du du doigt « la non prise en compte de la très grave situation rencontrée » par sa fille « suite aux attouchements répétés qu'elle a subie ». Il ajoute : « Je suis profondément choqué, mais encore plus sidéré de la légèreté et désinvolture dont vous faites preuve, pas seulement vis à vis de ma fille mais également vis à vis l'ensemble des élèves de l'établissement et des associations de parents d'élèves. » Malgré le signalement de sa fille, le père déplore que l’établissement n’ait pas agi et qu’elle soit retournée en classe. Il juge que la direction n’a pas suivi les règles à appliquer en cas d’infraction. Il rappelle que la directrice n’a ni contacté la police, ni contacté les parents. Il prévient, dans son mail, avoir porté plainte contre X.

Un paragraphe identique à la lettre adressée aux parents de Nicolas

Le père de la fillette dit n’avoir eu aucune réponse de la part de la directrice. Le maire de la ville a informé les parents que l’animateur a été suspendu le 15 mars. Des semaines après, en mai, il reçoit une lettre de la part du rectorat de Versailles qui dit que la procédure a été entièrement respectée. On peut aussi y lire le paragraphe suivant : « Aussi, dans l'intérêt de votre enfant et par souci d'exemplarité à son égard, je vous enjoins d'adopter désormais une attitude constructive et respectueuse envers les autres membres de la communauté éducative et plus largement tout personnel de l'Éducation nationale qui œuvrent à la prise en charge de votre fille et agissent au mieux à son égard. »

Un paragraphe identique à celui écrit dans la lettre reçue par les parents de Nicolas, l’adolescent de 15 ans qui s’est suicidé début septembre à Poissy. « C'est directement la menace, copié-collé. En fait, ils font ça à la chaîne » conclu le père. Gabriel Attal a réagi par un communiqué de presse ce vendredi 22 septembre, condamnant fermement les “termes” de la lettre. “D’autres courriers de ce type ont été envoyés à plusieurs familles” précise le communiqué. 

 

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il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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