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Royaume-Uni : à l’embauche, 36 % des employeurs demandent aux femmes si elles veulent des enfants

Publié le par Véronique Bertrand

En France, la loi stipule qu’une femme n’est pas tenue de révéler sa grossesse lors de son embauche, ni pendant l’exécution de son contrat de travail. Elle doit juste prévenir son employeur avant de partir en congé de maternité.

Une étude, réalisée par la Commission pour l’égalité et les droits des hommes, révèle que 59 % des employeurs britanniques estiment qu’une femme doit dire si elle est ou non enceintelors d’un entretien d’embauche. 46 % trouvent qu’il est normal de lui demander si elle est déjà mère, et 36 % si elle souhaite le devenir.

En France, ça se passe comment ?

Difficile pour un employeur de donner comme motif de refus d’embauche la grossesse, car il risque une sanction pénale pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison et plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Cependant, tant qu’une femme n’a pas déclaré sa grossesse à son employeur, elle ne peut bénéficier d’aménagement d’horaires, d’exemption de travaux pénibles selon le métier exercé, ou de certains avantages proposés par la convention collective.

D’ailleurs, une femme enceinte ne peut être licenciée durant sa grossesse, sauf exception : une faute grave non liée à l’état de grossesse, l’impossibilité de maintenir le contrat de travail en raison d’un motif économique notamment. 

Mais tout n’est pas rose pour les femmes enceintes en France. Par exemple, le gouvernement vient seulement d’octroyer une aide financière aux femmes médecins qui interrompent leur activité en raison de leur maternité. Mais d’autres professions libérales comme les sages-femmes, les infirmières, les kinésithérapeutes n’en bénéficient toujours pas. On est bien loin de l’égalité homme-femme…