Mayonnaise, saumon fumé, coquillages, foie gras… Les tables du réveillon de Noël sont souvent remplies de victuailles qui exposent à des risques d’intoxication alimentaire, notamment s’ils sont mal conservés.
Aussi l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a-t-elle jugé bon de refaire un point sur les bons gestes et précautions à prendre pour limiter les risques lors des fêtes de fin d’année.
L’Anses a ainsi listé dix gestes élémentaires à faire pour prévenir les risques microbiologiques dans la cuisine, car la crise de la Covid-19 ne doit pas faire oublier que d’autres infections peuvent se produire lors du réveillon de Noël. “La méconnaissance des voies d’entrée, des transferts, de la multiplication et de la survie des micro-organismes dans la cuisine est réelle chez les consommateurs”, indique-t-elle.
Il est ainsi recommandé :
- de se laver les mains avant et pendant la préparation des repas,
- d’éviter la préparation des repas si l’on souffre de gastro-entérite ou que l’on présente des symptômes évocateurs,
- de placer les aliments au frigo sans tarder,
- de garder un frigo propre et de bien y emballer les aliments,
- de maintenir la zone la plus froide du frigo entre 0 et 4°C,
- de prévoir une planche à découper pour la viande et une autre pour les fruits et légumes,
- de consommer plats de traiteurs, plats cuisinés et pâtisseries dans les trois jours après achat,
- d’opter pour de la viande bien cuite pour les populations à risque de listériose (femmes enceintes, jeunes enfants, personnes immunodéprimées),
- de ne pas manger de fromage au lait cru et de poisson cru si l’on fait partie de ces populations à risque,
- de garder les biberons et petits pots de bébé au maximum une heure à température ambiante, et 48 heures au réfrigérateur.
L’Anses appelle par ailleurs au respect de la chaîne du froid, à consommer les préparations à base d’oeufs crus (déconseillées aux femmes enceintes et bébés, là-encore) dans les 24 heures, et d’éviter de consommer conjointement alcool et boissons énergisantes. Car ce cocktail “favorise des situations à risque dues à une surestimation par la personne de ses aptitudes, ce qui peut l’amener à poursuivre sa consommation d’alcool et à augmenter la prise de risques”, écrit l’Anses.
Source : Anses
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