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Les annonces chocs de Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale, concernant la rentrée scolaire

Publié le par Guillaume Botton

Sur TF1, le 27 août, mais aussi lors de sa conférence de rentrée ce 28 août, Gabriel Attal, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, a annoncé plusieurs mesures fortes pour l’école.

Harcèlement à l’école, réforme du système, laïcité ou encore prix des fournitures scolaires… En poste depuis quelques semaines, le tout nouveau ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, promet de nombreux changements dans nos établissements scolaires.

Un plan pour lutter contre le harcèlement scolaire

Gabriel Attal a fait de la lutte contre le harcèlement scolaire l’un de ses objectifs prioritaires. Outre la publication d’un décret en août, permettant notamment de « changer d’établissement l’élève harceleur », et ce, dès l’école primaire, « un référent harcèlement sera nommé dans chaque établissement » dans le cadre du programme pHARe, le plan de prévention du harcèlement à destination des écoles, des collèges et des lycées. En outre, le ministre a précisé qu’un plan interministériel allait être présenté « dans les prochaines semaines ».

L’interdiction du port de l’abaya

Autre combat que compte mener Gabriel Attal : celui de la défense de la laïcité. L’ex porte-parole du gouvernement a ainsi annoncé l’interdiction du port de l’abaya, un long vêtement religieux musulman, porté selon lui par des élèves dans de nombreux établissements. « La laïcité n’est pas une contrainte, mais une liberté, a expliqué Gabriel Attal sur TF1. On ne pourra plus porter l’abaya à l’école. Je vais m’entretenir avec les chefs d’établissements cette semaine afin de leur donner toutes les clés pour qu’ils puissent faire appliquer cette règle. »

Le ministre a précisé le dispositif, ce 28 août, lors de sa conférence de rentrée : « Nous formerons aux enjeux de laïcité 300 000 personnels par an jusqu’en 2025. L’ensemble des 14 000 personnels de direction avant la fin de l’année ».

Spécialités du bac : machine arrière !

Autre grande annonce du membre de l’exécutif : les épreuves de spécialités du baccalauréat se dérouleront en juin, et non plus en mars, comme ce fut le cas cette année pour la première et dernière fois donc. « Il y a eu des avancées avec les réformes du bac, mais il faut être pragmatique et regarder ce qui fonctionne ou pas », a admis le ministre. En effet, avec des épreuves en mars, bon nombre d’élèves se trouvaient démotivés pour le reste de l’année et n’allaient plus en cours.

Concernant le bac toujours, deux autres informations ont été dévoilées : pour l’épreuve du grand Oral, les élèves de Terminale n’auront plus à présenter leur projet de poursuites d’études. L’autre ajustement concerne le bac français. Les lycéens n’auront plus que seize textes à travailler, contre vingt auparavant.

Le coût des fournitures scolaires

Face à l’inflation galopante, acheter des fournitures scolaires à son enfant est devenu problématique pour les parents. Gabriel Attal a assuré réfléchir à la possibilité d’un achat « à prix de gros » de fournitures scolaires. Cela pourrait prendre la forme « d’une organisation, à travers l’éducation nationale, grâce à laquelle les familles pourront acheter des fournitures scolaires à prix de gros pour faire baisser la facture », a indiqué le ministre.

La pénurie d’enseignants et leur salaire

C’est un sujet central et pourtant, aucune réelle annonce n’a été faite par le ministre. S’il a rappelé la hausse de la rémunération des professeurs, « entre 125 et 250 € par mois sans condition », des missions « bonus » prévues par le « pacte enseignant » permettront aussi aux volontaires de « gonfler » leurs revenus.

Quant à l’absentéisme, il juge que la moitié des absences de courtes durées sont « liées à des contraintes administratives » et veut donc « simplifier ces contraintes administratives pour libérer du temps aux enseignants » et « revaloriser les enseignants qui remplacent un collègue absent à hauteur de 50 % ».

Renforcement de l’écriture, de la lecture et évaluations nationales

Ancien cheval de bataille de son prédécesseur, Pap Ndiaye, le renforcement de l’écriture et de la lecture, dès le plus jeune âge, restera une priorité cette année. Ainsi, désormais, à l’entrée du CM1, les élèves auront une pratique renforcée de lectures de textes longs, tandis qu’au CM2, ils devront produire au moins un texte écrit par semaine.

Surtout, une évaluation nationale sera instaurée en CM1, comme c’est déjà le cas en CP et en CE1, pour « objectiver les difficultés dès le début de l’année », selon le ministre. Au collège, de nouvelles évaluations en 4e sont également prévues en français et en mathématiques. Pour aider les professeurs, qui se retrouvent souvent avec des classes surchargées d’élèves, il a également assuré que « 100 % des classes de grandes sections, de CP et de CE1, seront limitées à 24 élèves dès 2024. »

Des stages de réussite généralisés

Aucune annonce n’a été faite, en revanche, concernant l’idée du président de la République, suggérée le 20 août, selon laquelle il faudrait anticiper la rentrée pour les élèves les plus en difficultés. Gabriel Attal a simplement précisé vouloir« généraliser les stages de réussite », des cours de remise à niveau en somme, et doubler la rémunération des professeurs qui y participent.

Oui
il y a 3 mois
Un téléphone ne doit pas perturber des cours et donc des apprentissages. Il devrait donc naturellement rester à l'entrée de l'établissement scolaire e...
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Lire 16 arguments Oui
Photo de profil de Jyline Roncin
25 points
Non
il y a 3 mois
Non, MAIS de quel âge parle t'on ? Les petits de primaire ne devraient pas avoir à se servir d'un téléphone.. Ils sont assez bien entourés par les en...
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