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Rentrée scolaire 2023 : le casse-tête que les parents vont devoir affronter

Publié le par Estelle Hersaint

Septembre arrive à grands pas et avec lui, la reprise du travail et de l’école. Déjà, de nombreux parents s’inquiètent pour cette rentrée qui s'avère compliquée à gérer. Nos infos

C’est encore l’été et pourtant, les parents y pensent déjà : la rentrée. Et beaucoup s’inquiètent et cherchent des solutions pour faire garder leur enfant. En France, seuls quatre enfants de moins de 3 ans sur dix sont confiés la majeure partie du temps à des professionnels de la petite enfance. Trouver une place en crèche est une véritable galère surtout quand celles-ci sont surbookées ou ferment leur porte.

De moins en moins de places en crèche

Accueil des enfants dans de mauvaises conditions, surbooking, manque de professionnels qualifiés, encadrement insuffisant… Le monde de la petite enfance est en souffrance. Un constat d’autant plus frappant depuis la parution du rapport de l’Igas sur la maltraitance (2023).

Symptomatiques de la crise, les exemples de fermeture de crèches se multiplient ces dernières années : à Bordeaux, la fermeture de la crèche de la cité administrative, qui accueille 60 enfants, inquiète beaucoup les parents. Auparavant gérée par la mairie, elle le sera désormais par la préfecture qui compte la fermer temporairement d’ici la rentrée 2024 pour des travaux. La réouverture de la crèche est prévue en 2025. Cette fermeture est une véritable source de stress pour des parents qui craignent de ne pas retrouver leur place au moment de la réouverture.

Dans les Ardennes, même constat : à Charleville-Mézières, une crèche familiale va être supprimée, rapportait alors L’Ardennais en février 2023. En cause ? Son coût, trop élevé pour la commune qui souffrirait de l’inflation.

Alors comment faire ?

De la même manière, les assistantes maternelles sont surbookées et nombre de parents essuient de multiples refus. Sans solution, certains parents (et surtout les mamans), sont contraints de poser un congé parental. Pour retrouver le chemin du travail, il faut souvent attendre l’arrivée en première section, ou bien la signature miraculeuse d’un contrat avec une professionnelle.

À l’heure où on parle d’égalité homme-femme, beaucoup de mamans sont encore obligées de sacrifier une partie de leur vie professionnelle : en moyenne, plus d’1 mère sur 2 s’est arrêtée de travailler après la naissance de son enfant ou a réduit temporairement son temps de travail, soit au moins un mois après son congé maternité. À l’inverse, seuls 12 % des pères ont réduit ou interrompu leur activité professionnelle au-delà de leur congé paternité.

Alors pour la prochaine rentrée, un seul mot : courage !

 

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il y a 3 mois
Une exposition aux écrans avant 3 ans aura un impact sur la santé de l'enfant. Elle entrave le développement cognitif et moteur de l'enfant, voire mêm...
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il y a 19 jours
Ce n'est pas tant l'écran le problème, mais l'absence d'autres stimulations bonnes pour le développement de l'enfant et une interdiction aussi simplis...
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