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Rentrée de janvier : vers une évolution du protocole en cas d’élève positif en classe ?

Publié le par Stella Roca

Mardi 28 décembre, au lendemain des annonces de Jean Castex sur les nouvelles mesures sanitaires pour freiner l’épidémie de Covid-19, Jean-Michel Blanquer confiait qu’il faudrait peut-être désormais deux tests négatifs pour retourner en classe, après une infection parmi les élèves. Explications.

Au lendemain des annonces du Premier ministre, qui a annoncé le renforcement du télétravail, la vente d’autotests en supermarché et le non-report de la rentrée scolaire, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a avoué réfléchir à instaurer un second test obligatoire pour retourner en classe, en cas d’infection d’un élève. 

Une mesure en cours d’évaluation

Aujourd’hui, le protocole est le suivant : si un cas positif se déclare dans une classe au sein des élèves de primaire, « les autres élèves de la classe devront produire le résultat négatif d’un test antigénique ou RT-PCR pour poursuivre les apprentissages en présence », explique le site du gouvernement. 

Mais le ministre de l’Education nationale a laissé entendre, mardi 28 décembre, que le gouvernement réfléchissait à instaurer un test négatif supplémentaire à plusieurs jours d’intervalle du premier : « Cet intervalle, nous sommes en train de le travailler, encore une fois, en dialogue avec les autorités scientifiques », a-t-il précisé au micro de France Inter. 

Une décision arrêtée à la fin de cette semaine

Malgré tout, Jean-Michel Blanquer insistait sur le fait que ce possible renforcement du protocole sanitaire dans les écoles n’est pour l’instant « qu’une hypothèse de travail » et « n’est pas acté à ce stade ». Evidemment aucun enfant ne sera laissé sur le carreau, un enfant avec un premier test négatif pourra revenir à l’école. 

Nathalie Elimas, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, précisait à nos confrères de LCI que « tout cela va être discuté cette semaine, les décisions seront arrêtées à la fin de cette semaine car c'est au plus près de la rentrée scolaire, au regard de la propagation du virus ».  

Une mesure qui divise

Emmanuel Garot, président de la Fédération des parents d’élèves à Paris confiait sur Europe 1 que des tests en plus imposés aux parents et aux enfants provoqueraient « un stress supplémentaire » à des familles déjà angoissées.  

Le syndicat d’enseignants SNUipp demande quant à lui le retour d’un protocole plus drastique, quand un cas positif avéré engendrait la fermeture de la classe pendant une semaine. De plus, selon le syndicat, cette mesure jugée « insuffisante » mettrait d’autant plus en péril la scolarité des enfants du fait de la difficulté à trouver un créneau pour les faire tester.