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Voici les prénoms à éviter pour que votre enfant ne soit pas harcelé

Publié le par Guillaume Botton

Alors que le sujet du harcèlement scolaire se retrouve malheureusement une nouvelle fois au cœur de l’actualité, avec le suicide le 12 mai dernier de Lindsay, 13 ans, une experte a révélé quels prénoms pouvaient être sources de moquerie dans la cour d’école.

Un mois désormais que Lindsay, 13 ans, s’est suicidée parce qu’elle était victime de harcèlement scolaire à son collège de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). Un long mois de tristesse et d’incompréhension qui a remis sur le devant de la scène un sujet très sensible ces dernières années : le harcèlement scolaire. Cette semaine, le Ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a ainsi demandé à tous les collèges de France d’organiser une heure de sensibilisation sur ce thème pour tous les élèves.
Or, ce n’est pas un scoop, le prénom de l’enfant peut être un point de départ aux moqueries, qui peuvent ensuite se muer en véritable harcèlement. Une spécialiste en la matière, Allison Banfield, experte en prénoms et créatrice du site Proud Happy Mama qui guide les jeunes parents, a révélé au média irlandais Irish Sun, les prénoms qu’il faut vraiment éviter de donner à sa progéniture.

Tous les prénoms originaux ne sont pas sources de moqueries

Tout d’abord, Allison Banfield rappelle que le prénom, aussi original soit-il, n’est pas forcément source de railleries : « Les prénoms inhabituels sont de plus en plus courants ces jours-ci, mais ce n’est absolument pas une mauvaise chose et j’aime vraiment certains d’entre eux. En ce qui concerne la question de savoir s’ils peuvent conduire à des moqueries, c’est loin d’être une fatalité. Les harceleurs, même très jeunes, captent la moindre chose et isolent les autres enfants, pas forcément à cause de leur prénom. Si l’enfant a ce qui est considéré comme un prénom normal, il peut très bien être harcelé ! ». Et l’experte de poursuivre : « Je dirais même que si vous avez un coup de foudre pour un prénom très original, il ne faut pas reculer mais suivre son cœur ».

Peggy, Boris, Bertha…

Allison Banfield liste ensuite quelques prénoms à éviter selon elle. Si elle est anglophone et pense donc principalement à des prénoms anglais, le parallèle avec la France peut tout de même être fait. Ainsi, mieux vaut éviter le prénom Dick, diminutif de Richard mais également de pénis en anglais, dans le langage familier ; Peggy, pour le parallèle avec la marionnette du Muppet Show, Peggy la cochonne ; Boris, du prénom de l’ex-Premier ministre britannique (Elisabeth, comme Elisabeth Borne serait donc à proscrire) ; ou encore Bertha, alias la Grosse Bertha, pièce d’artillerie utilisée lors de la Première Guerre mondiale.

La revanche des Kevin

S’il existe peu de Dick ou de Bertha en France, le problème existe bien chez nous. Tous les « Kevin » n’en ont d’ailleurs que trop conscience. C’est ainsi que l’an dernier, Kevin Fafournoux, un Parisien de 34 ans, a décidé de défendre son prénom et de casser tous les préjugés qui lui tournent autour. En juin dernier, il a lancé une campagne de financement participatif pour réaliser un documentaire sur le sujet qui se nommera Sauvons les Kevin.

On pourrait aussi citer Adolf (pour des raisons évidentes), Jésus (un prénom tout à fait classique en Espagne), Cunégonde… Mais heureusement, ils ne courent pas les maternelles !

 

Oui
il y a 3 mois
Un téléphone ne doit pas perturber des cours et donc des apprentissages. Il devrait donc naturellement rester à l'entrée de l'établissement scolaire e...
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Lire 16 arguments Oui
Photo de profil de Jyline Roncin
25 points
Non
il y a 3 mois
Non, MAIS de quel âge parle t'on ? Les petits de primaire ne devraient pas avoir à se servir d'un téléphone.. Ils sont assez bien entourés par les en...
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