Une nouvelle vague de grèves a été annoncée par les organisations syndicales de l’Éducation nationale. Mardi 19 mars 2024, les personnels des écoles, collèges et lycées devraient se réunir dans la rue afin de manifester. Les enseignants appartenant à l’enseignement supérieur mais aussi les chercheurs sont appelés à se rendre dans la rue. Leur revendication ? Obtenir une augmentation salariale en cohérence avec le “contexte d’inflation encore soutenue”, peut-on lire dans un communiqué publié par les syndicats. “Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agents publics”, écrivent-ils.
Selon les syndicats, la revalorisation des salaires dans l’enseignement est non seulement nécessaire en raison du contexte mais aussi parce que l’Etat envisagerait de mettre en place un système d’augmentation au mérite, qui déplaît aux syndicats : “On observe une paupérisation de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale et plus généralement de la Fonction publique, qui va s’aggraver avec l’absence de revalorisation du point d’indice ni d’augmentation de salaire en 2024. Au contraire, le gouvernement parle de plus en plus de créer des voies de rémunération au mérite pour les agents publics ! C’est un scandale quand on voit les conditions dans lesquelles on travaille.”
Grève dans les écoles : de nombreuses réclamations
La CFDT Île-de-France se joint à l'appel de @CFDTfp.
— CFDT Île-de-France (@CFDT_IDF) March 12, 2024
➡️ Mobilisation du #19mars2024 pour :
- une augmentation générale des salaires
- une revalorisation de la grille indiciaire
- un arrêt des suppressions de postes.
RDV à Paris : 14 h à Saint-Michel. Parcours jusqu'à Rue du Bac pic.twitter.com/BiVYsq7wXM
Au contraire, les syndicats réclament “une rémunération qui leur permette de vivre dignement et soit prise en compte pour le calcul de leurs pensions”. Par ailleurs, des syndicats demandent pour les lycées “l’abrogation de la réforme du lycée général et technologique, le retour du baccalauréat aux épreuves terminales et anonymes, l’abrogation de Parcoursup et l’ouverture de places en nombre suffisant dans le supérieur pour permettre aux bacheliers l’inscription dans la filière de leur choix”, tandis que les personnels des collèges réclament une baisse du nombre d’élèves par classe et le recrutement de personnels enseignants. Les enseignants en école maternelle et primaire doivent prévenir de leur volonté de faire grève au moins 48h avant le cours. Enfin, le restaurant scolaire et l’accueil périscolaire pourraient aux aussi être impactés selon les établissements.