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Pourquoi ne faut-il pas s’endormir au décollage et à l’atterrissage en avion ?

Publié le par Véronique Bertrand

Vous partez en vacances en avion ? Si rien ne vous empêche de piquer un petit somme durant le trajet, en revanche, au décollage et à l’atterrissage, mieux vaut rester éveillé. Découvrez pourquoi.

Lorsqu’on dort, on avale moins souvent sa salive, par rapport à lorsque l’on est éveillé. Si cela ne pose pas de problème en temps normal, en avion, cela peut avoir des conséquences désagréables !

Que se passe-t-il au décollage et à l’atterrissage ?

Une pharmacienne britannique explique sur Sudinfo : « un changement rapide d’altitude affecte la pression de l’air dans l’oreille. Cela conduit à un vide dans les trompes d’Eustache, qui donne l’impression que les oreilles sont bloquées et le son est terne. Essayez de ne pas dormir pendant le décollage et l’atterrissage, car vous n’avalerez pas aussi souvent qu’en étant éveillé. »

Que faire contre la pression ?

Pour ne pas avoir mal aux oreilles au décollage et à l’atterrissage, il existe plusieurs solutions. Le Dr Georges Dib, médecin ORL, interviewé par nos confrères de Santé Magazine indique : « La première chose à faire lorsque les oreilles se bouchent en avion est de déglutir, de bâiller ou de mâcher un chewing-gum. On peut aussi placer sur chaque oreille un gobelet en plastique en le maintenant fermement. Cela suffit, parfois, à rééquilibrer la pression. » Et si ces solutions simples ne sont pas suffisantes, il faut pratiquer la manœuvre de Valsalva.

Comment faire la manœuvre de Valsalva ?

Voici les conseils du Dr Dib pour bien effectuer la manœuvre de Valsalva :

1. Inspirer profondément par le nez.

2. Puis boucher le nez à l’aide du pouce et de l’index.

3. Tout en gardant le nez bouché, expirer par le nez et dans la trompe d’Eustache pour pousser l’air dans l’oreille moyenne.

La technique de Valsalva permet de remettre le tympan droit lors du décollage, de l’atterrissage et en cas de trous d’air durant le vol. Cependant, le Dr Dib prévient : « La manœuvre de Valsalva ne tient pas dans la durée. Elle doit donc être répétée 10 à 20 fois, car, sinon, le tympan se rebouchera. »

Pratiquée de manière douce, la manœuvre de Valsalva ne risque pas d’entraîner de blessures. « Toutefois, précise le médecin ORL, si sa réalisation est douloureuse, elle doit être arrêtée. »

Bon voyage !