Gérer son travail, la maison, les enfants, le tout sans se plaindre et avec le sourire, relève de l’exploit surhumain ! Pourtant, c’est une nouvelle tendance que l’on retrouve sur les réseaux sociaux. Il y a même des livres pour apprendre à être une Supermom : Comment être une supermaman de Thomas L, éditions Vigot, 150 façons d’être une supermaman de Susan Dazzo, éditions Marabout…
« Je ne veux pas être celle qui supporte absolument tout »
Laura Danger, animatrice de podcast et éducatrice, se bat contre le fait, pour une femme, d’être une “supermom”. Pour elle, cette qualification n’a rien de gratifiant et ne fait qu’augmenter la charge mentale des femmes.
Voici ce qu’elle pense : « Je combattrai quiconque qui m’appelle Supermaman. Je ne suis pas une super maman. Je ne veux jamais être une super maman. Je ne veux pas que quelqu’un me qualifie de femme à tout faire. Je ne veux jamais être si essentielle à ma famille que tout repose sur moi. Je veux être suffisamment importante pour compter, je veux apporter quelque chose en plus. Mais je ne veux pas être celle qui supporte absolument tout. »
Comme elle a raison ! Les journées ne font que 24 heures et chacun, dans la famille, a le droit d’avoir du temps pour soi, pour se reposer. Sinon, le risque avec une charge mentale trop importante, est de souffrir, à terme, de dépression, voire d’avoir un impact négatif sur son couple et sa famille.
« J’ai le droit de me reposer »
Laura Danger poursuit son plaidoyer pour les femmes : « Je ne veux pas être aussi forte. Je veux vivre une vie de plaisir. J’ai le dorit de Sous ce terme me reposer. Je ne suis pas une super maman. Je ne serai jamais une super maman. »
Un mantra que l’on peut toutes se répéter pour se faire du bien !
@thatdarnchat Im okay. I contribute. I am valued. But not as the only thing keeping it all together.
♬ original sound - Laura Danger