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Pour économiser les pompes funèbres, elle transporte sa mère morte dans sa voiture

Publié le par Jérémy Puech

Une enquête a été ouvert après que la police ait découvert que cette femme avait conduit 120 km jusqu’à Paris avec sa mère de 93 ans morte sur le siège passager avant.

 

Une idée morbide pur économiser quelques euros. Ce jeudi 25 janvier, dans la soirée, une habitante du 10ème arrondissement de Paris téléphone à la police pour leur annoncer que sa mère de 93 ansest morte. Une triste nouvelle certes mais qui ne relève pas de l’extraordinaire, surtout à cet âge. Information plus déstabilisante en revanche, livrée par cette femme : sa maman est morte dans en milieu de journée, vers 13h... à 120 Km de Paris, dans une résidence secondaire de Mesnils-sur-Iton, dans l’Eure. « Après avoir nettoyé les lieux, elle a déclaré avoir fait le trajet jusqu’à Paris avec le corps de sa mère installé à la place du passager avant pour éviter des frais de transport », explique une source proche du dossier au Parisien.

Plusieurs conditions pour transporter un corps

Selon la loi française, ce n’est pas forcément une entreprise de pompes funèbres qui doit se charger du transport du corps dans les 48 heures qui suivent la mort mais plusieurs conditions s’imposent. Ce doit être la personne la plus proche du défunt qui doit s’occuper du corps et la déclaration de décès doit être faite avant de prendre la route. Surtout, le corps doit être transporté dans un véhicule répondant à certaines normes ? Le Code général des collectivités territoriales précise que « les transports de corps avant mise en bière doivent être effectués au moyen de véhicules spécialement aménagés, exclusivement réservés aux transports mortuaires et répondant aux conditions édictées par la réglementation en vigueur ».

La fille et le petit-fils entendus comme témoins

Les policiers ont entendu la fille et le petit-fils de la défunte dans la soirée en tant que témoins et le corps a été conduit, sur demande du parquet, à l’Institut médico-légal (IML) de Paris pour un examen approfondi. Un scanner et un examen externe devaient être réalisés. Par ailleurs, les gendarmes de la brigade de Mesnils-sur-Iton ont placé des scellés sur la porte de la résidence secondaire. Si les constatations faites au sein de l’IML laissent apparaître des suspicions, une visite au peigne fin de la maison pourrait être ordonnée, assure Le Parisien.